La
Bourse climatique de Montréal attend toujours. Copenhague n’a pas fixé de
normes à l’émission de gaz à effet de serre (GES). Or, pour qu’une entreprise
puisse acheter des droits de polluer supplémentaires (crédits) sur un marché
auprès de ceux qui sont en dessous de normes autorisées, encore faut-il que les
États fixent d’abord une quantité d’émissions à ne pas franchir, donc fixer des
cibles et autoriser des émissions limitées, appelées quotas. Ce que les États
présents à Copenhague n’ont pas réussi pour le moment à faire.
Bourse climatique de Montréal attend toujours. Copenhague n’a pas fixé de
normes à l’émission de gaz à effet de serre (GES). Or, pour qu’une entreprise
puisse acheter des droits de polluer supplémentaires (crédits) sur un marché
auprès de ceux qui sont en dessous de normes autorisées, encore faut-il que les
États fixent d’abord une quantité d’émissions à ne pas franchir, donc fixer des
cibles et autoriser des émissions limitées, appelées quotas. Ce que les États
présents à Copenhague n’ont pas réussi pour le moment à faire.
Alain Miquelon,
qui dirige la Bourse de Montréal, a bon espoir de voir un vrai système national
de plafond et d’échanges se mettre en place d’ici quelques années du côté
américain, « ce qui obligerait le Canada a emboîter le pas » et à
mettre en place un cadre réglementaire. Léon Bitton, le superviseur du Marché
climatique de Montréal, regrette de ne pouvoir offrir pour l’instant que des
contrats à terme, basés sur la simple
hypothèse de mise en place à Montréal d’un marché de crédits de GES d’ici deux
à trois ans.