Selon le porte-parole de l’organisme, Edouard Staco, il faut sortir du cadre réglementaire actuel pour sauver des vies. Le
Comité, qui prend part à la cellule de crise et aux rencontres pour
organiser l’aide en Haïti, rappelle que la même formule avait été mise
en place dans le cas du Kosovo. À la suite du conflit qui faisait rage
dans cette région des Balkans, le Canada avait accueilli 5000 réfugiés
kosovars, sans égard à leur statut, le temps de les soigner et de
stabiliser la situation. Dans une entrevue dimanche, M. Staco
réclame aussi que qu’on ne s’encombre pas avec des histoires de papiers
et de passeports quand des vies sont en jeu.
Comité, qui prend part à la cellule de crise et aux rencontres pour
organiser l’aide en Haïti, rappelle que la même formule avait été mise
en place dans le cas du Kosovo. À la suite du conflit qui faisait rage
dans cette région des Balkans, le Canada avait accueilli 5000 réfugiés
kosovars, sans égard à leur statut, le temps de les soigner et de
stabiliser la situation. Dans une entrevue dimanche, M. Staco
réclame aussi que qu’on ne s’encombre pas avec des histoires de papiers
et de passeports quand des vies sont en jeu.
En même temps, il a
souligné qu’il ne s’agit pas d’une requête passive, puisque les
citoyens sont mis à contribution. Il a affirmé que plusieurs familles, haïtiennes d’origine ou autres, ont déjà manifesté leur souhait d’accueillir des blessés.
Selon
lui, il suffirait que les familles acceptent de se soumettre à des
vérifications d’usage et qu’elles s’engagent à nourrir, héberger et
protéger les blessés, le temps de leur séjour. Les familles seraient
liées par une entente avec le gouvernement. Il a reconnu que la
mécanique serait un peu lourde, mais que c’est la solution la plus
appropriée à court terme. Enfin, il a ajouté que ces réfugiés
temporaires ne souhaiteront pas nécessairement rester au Canada.