marchandise, l’ambiance de la marque apportée par le choix des couleurs, la
lumière, le confort des aménagements destinés aux consommateurs, une atmosphère
musicale et parfois aussi un parfum diffusé,
et enfin un jeu subtil des
vendeurs : tout cela crée un plaisir
recherché de l’achat, qui souvent ne peut être retrouvé à Montréal dans
les mêmes conditions. À New York, les marques investissent beaucoup plus pour
leur image. Les boutiques travaillent le cadre de ventes, ce qui n’a aucun
rapport avec ce qu’elles vendent, mais cela stimule
différence s’expliquait jusqu’ici par la taille des villes. Pour Robert Ruscio,
un designer montréalais réputé d’intérieur commercial qui dirige Ruscio Studio, « Montréal est un village, en
comparaison de New York ». Mais les choses changent. Pour Ruscio,
« il existe un très grand changement dans le monde du détail : nos clients
voyagent beaucoup plus et sont plus au courant de ce qui se passe mondialement.
L’influence d’Internet est aussi majeure, en permettant aux gens de connaître
l’évolution du design ». Alors le design des boutiques est appelé à
s’adapter dans toutes les grandes villes élégantes du monde.
« Je voyage
beaucoup, rapporte Ruscio. Je regarde les rues commerçantes. Lorsque je vais à
New York, mes lieux de prédilection sont la 5e Avenue ou le nouveau
Soho; à Los Angeles,
rue Robertson
Faubourg Saint-Honoré, le quartier des grands magasins autour du boulevard
Haussmann; à Milan, les quartiers du design et de
Ruscio Studio est de connaître les grandes tendances de ce qui se passe autour
de nous dans le monde. Parce que le design est un marché mondial. Nous
travaillons au Québec, dans tout le Canada, à New York, Miami, Los
Angeles ».
Ce que les
clients montréalais trouvent encore à
New York va devoir se retrouver bientôt dans
question est de se demander quand?