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Les contraventions rapportent 47,5 millions de moins que prÉvu

Il affirme que l’implantation des nouvelles
contraventions électroniques est à l’origine du manque à gagner. « Le service de police a implanté un nouveau système, a-t-il résumé. On
avait anticipé que l’implantation aurait rapporté davantage, mais ça
n’a pas été au niveau qu’on anticipait ». M. Lamontagne concède que les prévisions faites par la Ville dans la
préparation de son budget 2009 ont été « un peu optimistes ». En fait,
les sommes recueillies grâce aux contraventions ont été de 47,5
millions inférieures aux attentes.

En guise de comparaison, l’augmentation des taxes résidentielles de
5,3 %, l’équivalent de 154 $ par contribuable montréalais, rapportera
57,2 millions à la Ville. Au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), on affirme qu’il
n’y a aucun problème lié à l’implantation des contraventions
électroniques. Au contraire, selon le responsable du développement
informatique, Daniel Têtu, la mesure a permis d’émettre des constats
d’infraction plus vite et de réduire le nombre de contestations. « On n’a pas eu de panne de réseau, on n’a pas eu de panne d’équipement,
a indiqué M. Têtu. Tout ce qu’on peut dire, c’est que le système a fait
ses preuves et qu’il fonctionne très bien ».

La cour municipale de Montréal a traité 1,9 million de contraventions
en 2009, à peu près le même nombre qu’en 2008. Selon son directeur,
Yves Briand, on s’attendait à traiter 2 millions de constats
d’infraction grâce au déploiement d’une nouvelle escouade policière
affectée à la sécurité routière. Autre constat de Me Briand : les amendes imposées aux automobilistes
ont été moins salées que prévu. « Les pénalités ont été moins sévères,
a-t-il résumé. Si les policiers donnent un constat d’infraction pour un
stationnement interdit plutôt que pour un excès de vitesse, ça vient
diminuer la valeur moyenne des contraventions ».

La baisse du nombre de contraventions a défrayé la chronique à quelques
reprises au cours des six premiers mois de 2009. Une évaluation
budgétaire que La Presse a obtenue en juin indiquait que les revenus liés aux amendes étaient en voie de chuter de 50,7 millions par rapport à 2008. Au début de juin, l’inspecteur-chef Stéphane Lemieux, responsable de la
sécurité routière au SPVM, a indiqué à un quotidien montréalais que les
moyens de pression des policiers ont pu avoir un certain impact. Il
doutait cependant que ce soit l’unique facteur à l’origine de la baisse
du nombre de contraventions. En août, l’administration Tremblay a annoncé une hausse importante des
amendes pour stationnement illégal. Dans certains cas, les pénalités
ont été multipliées par trois.

 

Source : PC