fbpx
Devenir membre

Copenhague et tentative de fraude

Deux notions
permettent de comprendre l’essentiel de la réponse : le « capital » et
le « bien commun ». D’abord, la nature rend des services gratuits
tels que la pluie, le vent, la lumière du soleil, le reflet de la lune, la vie,
le feu, la terre, l’air, l’eau, le gaz naturel, le pétrole brut, etc. Tous constituent
le bien commun. Ils ne sont absolument pas le fruit de l’intelligence humaine.
Aucun être humain ne peut réclamer la paternité du bien commun. Ensuite, qu’en est-il
du mot « capital », issu du latin « capitalis »?

Il s’agit
de la « valeur de l’intelligence humaine ». En toute logique, le
capital représente le fruit de la créativité et de l’ouvrage humain et
certainement pas la valeur du bien commun qui n’est pas créé par l’homme. Le
bien commun n’a pas de prix et ne peut s’en faire attribuer un avec honnêteté. Par
contre, une intervention humaine sur un élément naturel constitue un service
humain qui peut être payé. Par exemple, il serait honnête de payer un service
de traitement d’eau, mais pas l’eau elle-même.

À Copenhague, on a voulu
capitaliser une partie du bien commun, soit une partie de l’air nommée
« G.E.S. » ou « carbone ». Soyons reconnaissants et heureux
de l’échec à cette fraude, proposée le plus souvent par des gens qui se sont
trompés de bonne foi et par une minorité de profiteurs à l’esprit égoïste et
cupide qui ont agi en pleine connaissance de cause les yeux fermés.

Un vrai D.D. n’est pas
au service de l’argent et des taxes, mais au service de l’Amour. C’est avec
intégrité et honnêteté que nous ferons avancer la société vers un monde viable
et souhaitable.