Les chargés de cours font valoir que, depuis juillet, seuls des
points mineurs en litige ont été réglés. L’UdeM n’a pas encore fait de
propositions sur ce qui leur importe vraiment, soit notamment la
question des salaires et le nombre d’élèves par classe. Ils trouvent aussi inacceptable que l’UdeM ait par trois fois changé
de représentants dans les négociations au fil des 14 rencontres qui ont
eut lieu jusqu’ici. Le syndicat interprète comme un faux-fuyant la décision de l’UdeM de
faire appel en janvier à un conciliateur du ministère du Travail, mais
ne ferme pas la porte.
« Nous sommes prêts à faire cet exercice de conciliation. Toutefois,
puisque le conciliateur ne peut forcer l’Université à négocier
sérieusement, nous espérons que les moyens de pression votés
aujourd’hui inciteront l’employeur à avancer les pourparlers »,
explique Francis Lagacé président du syndicat, le SCCCUM-FNEEQ-CSN.
Quelque 2433 chargés de cours sont sans convention collective depuis le 31 août.
Source : Radio-Canada
