Selon une compilation obtenue par La Presse, trois anciens piliers de l’administration Tremblay ont
reçu des montants faramineux. Le cas d’André Lavallée est particulièrement
troublant. Ayant été défait à la mairie de Rosemont-La-Petite-Patrie le 1er novembre dernier, il a reçu 108 186$. en indemnité. Une semaine plus tard, il était nommé
directeur du cabinet du maire Tremblay dans l’arrondissement de Ville-Marie.
Comment quelqu’un qui change de bureau, du centre-ville à Ville-Marie peut-il
touché une telle prime dite « de départ » et « de transition »?
Autre élu, Cosmo Maciocia, président de l’arrondissement de
Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles entre 2002 et 2009 et responsable de l’habitation
au comité exécutif a reçu une allocation de départ de 34 049$ en plus d’une
autre de transition de 80 955$. Un troisième, Marcel Tremblay, le frère du maire, qui était
responsable du déneigement au comité exécutif en 2008 a reçu des allocations de
départ et de transition de 102 930$.
Même Benoît Labonté est sur la liste. Ayant été forcé de
quitter suite à des allégations de corruption, l’ex chef de Vision Montréal, a touché une indemnité de départ
de 14 195$ ajouté à une allocation de
transition de 43 390$, pour un total de 57 585$.
Ces allocations imposables sont calculées d’après une formule basée sur le salaire des ex-conseillers et sur la durée de leur
mandat. Les indemnités sont versées aux conseillers qui n’ont plus de siège
élu, mais rien n’empêche par contre les ex-politiciens d’être nommés à des
fonctions administratives dans l’appareil municipal après avoir reçu leur
allocation. Il serait bien temps de revoir la loi!