Toutes les marques vont se lancer à partir de juin et c’est Sony qui
ouvre le bal, en présentant au public québécois sa technologie. Celle-ci
varie d’un constructeur à l’autre et Sony a choisi la technologie dite
active. Un transmetteur infrarouge dans l’écran émet un signal vers les
lunettes et une synchronisation se fait au niveau de l’obturateur
placé dans celles-ci. Par contre, si quelqu’un passe devant la télé, la
3D se perd.
De plus, les lunettes nécessitent aussi, dans le cas d’une
technologie active, l’emploi de piles. Pour Guy Séguin, Superviseur de la formation chez Sony Canada,
l’emploi de cette technologie est justifié par « le rendu au niveau du
détail, la gamme au niveau des couleurs et la gamme de brillance sont
supérieurs en actif, par rapport au passif ». Quant à connaître le prix de
ces écrans, Sony ne communique pas ces informations pour le moment. Toujours
selon Guy Séguin « la technologie 3D sera dans les modèles hauts de
gamme, mais il y aura deux séries de modèles : les LX, qui viennent tout
équipés et qui seront livrés avec le transmetteur 3D et les lunettes,
et la série HX, qui est prête pour la 3D, mais avec un transmetteur et
des lunettes à acheter à part. Il y aura autour de 1000 $ de différence
entre deux écrans de même taille de ces deux séries ».
DE LA 2D À LA 3D
La non-divulgation du prix vient aussi d’une caractéristique qui
n’a pour l’instant été annoncée que chez Sony, la présence d’une puce
qui va transformer en temps réel une image 2D en 3D, alors qu’il faut
normalement recalculer le tout. Le meilleur rendu 3D est obtenu quand
on filme en 3D, mais cette puce pourrait faire la différence dans un
premier temps, si la concurrence ne l’a pas. Mais difficile de donner
une fourchette, si 5000 $ pour des écrans de 50 pouces ont été évoqués
l’an dernier au niveau de la concurrence, des surcoûts de 500 à 1000 $
par rapport à un écran de même taille ont été avancés au CES en
janvier.
Côté rendu, cela fait quelque temps que nous assistons à des
démonstrations et nos impressions vont de très bon à mitigé. Le rendu
de chez Sony est indéniablement excellent; tout est découpé sur
différents plans et l’expérience se révèle vraiment intéressante.
Toutefois, même si les programmes télé vont aussi passer à la 3D,
l’intérêt n’y est pas toujours. Regarder des jeux télévisés n’a rien
d’impressionnant. Par contre, les matchs de hockey vont prendre une
tout autre dimension, tout comme les documentaires animaliers. Même
chose pour les jeux vidéo, où ceux vus sur PlayStation 3 offrent un
changement visuel radical.
UN PROBLÈME DE TAILLE
Mais c’est surtout la taille de l’écran qui risque de poser
problème. La 3D c’est très beau, mais un écran de petite taille devient
vite frustrant. L’image est trop petite sur un écran en dessous de 47
et même de 52 pouces, alors qu’on veut du grand spectacle. Il faudra
donc ne pas se précipiter, d’une part à cause des prix et de l’autre,
car vous risquez de trouver rapidement votre 40 pouces trop petit,
surtout si vous avez de l’espace autour. Le mieux serait un écran qui
occupe le maximum de place.
Source : QMI