fbpx
Devenir membre

Premier scanner corporel en service

Deux appareils ont été installés à Montréal, un mois jour pour
jour après qu’Ottawa en a fait l’annonce. Un seul est actuellement
fonctionnel; l’autre le sera dans les prochains jours. Montréal suit
ainsi Toronto et Vancouver, qui ont déjà des scanners. Lorsque les passagers allant aux États-Unis se retrouveront en
zone restreinte, ils auront environ une chance sur deux de passer au
scanner corporel. « Les passagers qui seront sélectionnés pour une fouille
additionnelle auront le choix entre la fouille manuelle et le scanner
corporel », explique Mathieu Larocque, de l’Administration canadienne de
la sûreté du transport aérien (ACSTA).

Les scanners ont été vivement critiqués par certains groupes,
qui criaient au non-respect de la vie privée. Pour répondre aux
exigences du commissaire à la vie privée, les agents qui scrutent les
images doivent se trouver dans une autre pièce que les passagers. Ils
ne peuvent les identifier et devront détruire les images obtenues.

D’ici deux semaines, une douzaine de scanners corporels seront
installés dans les principaux aéroports du Canada, dont Ottawa et
Calgary. Dans le cadre de sa première phase, l’ACSTA prévoit installer
44 appareils.

Ottawa a décidé d’implanter des scanners corporels dans les
aéroports les plus fréquentés, à la suite de l’attentat raté contre un
vol Amsterdam-Détroit, le 25 décembre dernier. Chaque appareil coûte 250
000 $.

Source : Canoë