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Le quÉbec champion de la peur

Vous avez pris connaissance des
déclarations du docteur Alain Poirier, Directeur national de la santé publique du
Québec.  Selon vous,  estimez-vous, comme le docteur Alain Poirier, que nous avons connu un risque de pandémie de grippe H1N1 ?

La véritable question est celle-ci : pourquoi l’OMS a-t-elle changé, en
mai 2009, les critères de définition de la pandémie?  Elle a diminué
le degré de gravité, le risque de contagion ou de décès, nécessaires pour
déclencher une pandémie.

Le danger de mourir. Sans le récent changement des
critères, il n’y aurait pas eu de constat de pandémie. C’est sur cette notion
même que tous les pays ont incité leur population à se faire vacciner. Il n’y
aurait pas eu d’affolement mondial inutile et non plus d’achat de milliards de
dollars de doses vaccinales et de Tamiflu de par le monde. À qui ça profite,
exactement, de faire peur à la terre entière avec ces nouveaux barèmes de
surveillance? Nous le savons, ce n’est un secret pour personne, qu’il y a
des représentants des laboratoires pharmaceutiques présents à chaque réunion
importante de l’OMS. Officiellement, ils sont là en tant qu’observateurs.
 On dit qu’ils n’ont pas de rôle sur les décisions. Pourtant, la phase
6,  déclenchée par l’OMS, représente des
milliards  de dollars en vaccination et
en médicaments pour l’industrie. D’ailleurs à ce sujet, le Dr Wolfgang Wodarg,
épidémiologiste de renommée internationale, dénonce « une absence totale de
transparence » qui place, de fait, la « filiale santé » des Nations unies «
sous la coupe de l’industrie pharmaceutique ». Responsables? : Les États et en particulier les grandes
puissances qui, sous couvert d’installer les meilleurs experts, délèguent quasi
systématiquement leurs pouvoirs à des spécialistes issus des grands labos
.

Des vaccins ont été produits en
urgence  pour faire face à  la grippe H1N1. Les considérez-vous comme
sécuritaires?

Aucun vaccin n’avait été testé avant utilisation. Tous les vaccins pour la H1N1 sont expérimentaux. Alors
comment est-il possible, dans ces conditions, de connaître les effets secondaires
à long terme de la vaccination ou les maladies auto-immunitaires qui en
découlent? Les autorités de la santé préfèrent mépriser les enfants et
les adultes  avec cette petite phrase
toute faite et si souvent répété dans les médias : «  Les effets
secondaires ça n’existe pas, il y a pas de preuve scientifique ».  Ce qui est faux.  Il  y a plusieurs études qui démontrent, par
exemple, que le Thimérosal est un produit nocif qui doit être retiré de tous les
vaccins. Ce que le Thimérosal permet en réalité, c’est de produire une grande
quantité de vaccin, à grande vitesse et  à moindre coût, tout cela sur le
dos de notre santé.  

Vous ne pensiez pas qu’il y avait
cependant une certaine urgence?

Non. Des chiffres à la baisse ont
continué à s’afficher, alors que l’on nous avait annoncé des centaines de morts.
Il y a eu seulement 26 morts en juillet, au Mexique. C’est le plus gros chiffre
de mortalité en juillet. Dès octobre, on savait aussi que la majorité des
personnes atteintes du virus H1N1 ne vivaient aucun effet secondaire grave. Le
même mois, l’hôpital pour enfants Sainte-Justine de Montréal a publié un
communiqué pour confirmer que le virus était bénin. Près de 90 000 personnes décèdent
chaque année au Québec. Il y a eu 112 décès causés officiellement au Québec par
la H1N1. Mais
comment étaient les conditions de santé préexistantes de ces personnes? Combien
de personnes sont décédées au Québec après vaccination?

Le docteur Poirier a pourtant
déclaré qu’il y avait urgence à agir au Québec et qu’il a décidé seul et sans
être influencé de la campagne de vaccination.

Si l’OMS n’avait pas déclaré une pandémie de niveau 6, il est évident
que le Québec ne l’aurait pas déclarée non plus. Nous sommes à la solde de ce
qui se passe à l’OMS, nous ne sommes pas maître de nos décisions. Nous aurions
pu, comme nos voisins américains, remettre en question les décisions de l’OMS
et dire NON. Le Québec n’a pris aucune décision autonome.  Il a fait comme
les autres pays. Certainement trop. La  direction de la santé publique n’est pas
obligée de rencontrer les dirigeants de l’OMS. Tout ce passe par communiqué.
  Malgré les informations qui arrivaient de toutes parts et remettaient en
question le principe de la pandémie et le caractère dangereux du virus. Le
Ministère de la santé du Québec a fermé les portes à toute critique dans sa
manière de gérer la situation.  Il a agit
seul en enclenchant assez rapidement une campagne de peur, une sorte de
psychose sociale, pour que le citoyen se fasse vacciner. Le gouvernement nous  a annoncé une pandémie, que des milliers de
morts étaient prévisibles.  On nous a
fait peur avec la première vague,  puis
vint la seconde vague, enfin la troisième vague comme cadeau de Noël. Et comme
ce n’était pas assez, une mutation du virus dévastatrice a été prévue! Pendant
ce temps, dans l’hémisphère sud, l’Australie et la Nouvelle-Zélande
n’ont pas fait vacciner leurs populations durant leur période hivernale,  

[L’été chez nous], puisque les vaccins n’étaient pas disponibles. Il n’y a  pourtant pas eu de pandémie en Australie ou en
Nouvelle-Zélande. Voilà un indicateur important de la faible importance de
la maladie.

En France, à peine 5 % de la population était vaccinée en décembre pour
atteindre, en janvier 2010, un taux de  8 %,
ce qui représente environ 60 millions de personnes non vaccinées.   

Et puis, aux États Unis,  seulement
12 % de la population était vaccinée en décembre, pour atteindre environ 20 % en
janvier. Ce qui veut dire que tout près de nous, plus de 240 millions de
personnes ne sont pas vaccinées.

Et pourtant, dans les deux cas, l’épidémie a diminué d’intensité.

Contestez-vous toutes les
décisions prises?

Oui. Le gouvernement  a
continué,  malgré tout, à dépenser de
l’argent dans les médias, pour inciter la population à se faire vacciner. Il
n’y a pas de vérité en ce qui a trait au coût.  Le vaccin n’a pas
seulement couté 8 $ la dose. Dans le calcul, il faut intégrer la campagne de
publicité considérable que le gouvernement a utilisée pour inciter la population
à se faire vacciner.  Des pages entières dans les journaux, des publicités
à la télévision, à la radio, sans oublier les envois dans les boîtes aux lettres et
les dossiers spéciaux envoyés aux médecins du Québec. Ce genre de communication
publicitaire représente d’énormes sommes d’argent qui n’ont pas profité à l’organisation
des soins donnés au public.  

Marc Gentilini, ancien directeur de la Croix rouge, a le mieux  défini cette
pandémie annoncée : « C’est une pandémie de l’indécence »,  a
t-il déclaré lors d’une récente entrevue. 

Il a raison. Nous sommes les victimes d’un manque total de rigueur  de
la part de l’industrie et des gouvernements. D’une  véritable campagne de désinformation. La
manière avec laquelle la direction de la santé publique prend ses décisions,
sans  véritable consultation publique,
sans laisser les médecins, les chercheurs ou les éthiciens exprimer ouvertement
leur point de vue sur les décisions, confine à une sorte de dictature, ce qui
m’apparaît comme socialement extrêmement
dangereux.