L’organisme économique, en partenariat avec
le Groupe de mobilisation de l’Est, met tout en œuvre en rappelant qu’une telle
fermeture entraînerait des impacts économiques annuels de 200 M$ à 240 M$, que
l’ensemble du Québec en serait affecté, que cela entraînerait la perte de
quelque 800 emplois directs et de milliers d’emplois indirects, sans compter
les impacts sur les sous-traitants, les commerçants et les entreprises voisines
ou de secteurs connexes.
« Plutôt que d’essayer de faire changer
Shell d’idée, nous voulons acheter du temps et tenter d’amener l’entreprise à
collaborer avec des acheteurs potentiels, qui voudraient inclure la raffinerie
dans leurs plans à moyen et à long terme. Nous avons identifié des
investisseurs qui s’étaient montrés intéressés par la raffinerie en juillet
dernier, lorsque Shell avait rendu disponibles ses données financières dans le
cadre de son analyse stratégique », a expliqué Annie Bourgoin, directrice
générale de la SODEC RDP-PAT-ME.
De son côté, le maire de Montréal-Est,
Robert Coutu, mentionne que « cette mobilisation représente une occasion
unique pour notre communauté locale d’unir ses efforts, non seulement pour
sauver l’usine, mais pour assurer l’avenir de l’industrie pétrochimique dans
l’est de Montréal ».
Pour le responsable du développement
économique au comité exécutif de la Ville de Montréal, Richard Deschamps,
« la priorité pour nous est de préserver les emplois qui sont menacés par
la transformation en terminal de la raffinerie Shell. La Ville veut s’assurer
que tous les recours ont été épuisés pour préserver les emplois et les
activités actuelles ».