Quand on ne se la roule pas 7 fois

TOUTE VÉRITÉ EST BONNE À DIRE

La première, fondatrice du Festival international du film
haïtien de Montréal, a été révélée au public par ses interventions en faveur des
sinistrés d’Haïti. Elle s’en est pris au chroniqueur Patrick Lagacé, de La
Presse, qui avait osé écrire une vérité qu’on n’ose dire à voix
haute, à savoir que les haïtiens sont en quelque sorte aussi les artisans de
leur propre malheur de par leur passivité, leur fatalisme et leur excessive
connexion avec le Très-Haut.

Fabienne Colas lisant cela, a demandé à son entourage
si le journaliste pesait d’une quelconque autorité morale. Devant la négative,
elle a répondu à Guy A. Lepage que si elle avait été l’éditeur de La
Presse, elle l’aurait congédié. Merci, Mme Colas. Déjà qu’on a
pas mal trop de contrôlantes dans nos murs, n’ajoutons pas, de grâce, des freek
control venues d’ailleurs. Reprenons sa logique. Pèse-t-elle, elle aussi, son
poids d’autorité morale? Non? Eh bien, on se la ferme et on prend une opinion
pour ce qu’elle est. Et vous remarquerez que justement, les haïtiens les plus
articulés et proactifs ne vivent même plus dans leur pays.

CHLOÉ STE-MARIE EN COLÈRE

De
son côté, Chloé Ste-Marie n’est pas contente du tout. D’une part, elle digère
mal le départ de Gilles Carle, alors que pour son bien, il était temps que le
cinéaste bénéficie enfin du repos éternel, bien mérité. Le spectacle de l’homme
diminué qu’il était faisait penser aux derniers instants pathétiques de
Jean-Paul II en public. Par ailleurs, notre chanteuse s’indignait à son tour,
dans le journal du Métro, du triste sort fait aux autochtones, objets de toutes
les discriminations. Ma chère amie! Les autochtones se discriminent eux-mêmes,
entre eux! Vous avez vu, à Kahnawake, les Mohawks, non seulement ne veulent-ils
plus de blancs sur leurs réserves, mais non plus aucun représentant d’une autre Première
Nation? Pas même un Algonquin. Chloé, savait-tu que l’exclusion est une puce
naturelle (non électronique) ancrée dans la psyché de l’Homme? Même un droitier
s’en prend à un gaucher.