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ExpulsÉs À cause de leur fille malade?

Monsieur le Ministre,
qu’attendez-vous pour mettre fin à cette injustice?

David Barlagne est un immigrant économique. Lorsqu’il a présenté
son projet au diplomate canadien de l’Ambassade de Paris, en France, il n’a pas
caché  que sa fille Rachel avait une
infirmité motrice cérébrale, un trouble neurologique congénital affectant ses
mouvements de façon permanente. David a néanmoins obtenu de l’Ambassade du
Canada la promesse qu’il n’y aurait pas de problème pour demander une résidence
permanente pour la
famille.

Puisqu’il venait au Canada pour apporter plus que
pour recevoir! Cet ingénieur informatique a d’ailleurs fondé son entreprise à Montréal. La famille est intégrée. Les
Barlagne expliquent que leur vie est désormais au Canada.

Un fonctionnaire fédéral de l’immigration  refuse la résidence
permanente de la famille.

Contrairement aux promesses
qui avaient été faites par le représentant du gouvernement canadien. Et malgré
les engagements de la famille. « Nous nous sommes engagés par écrit, dès
le début de la demande de résidence permanente, à assurer financièrement la
prise en charge de notre fille Rachel, qui est dans une école spécialisée ». Un
vrai gâchis pour le Canada et le Québec, qui cherchent à faire venir des
cerveaux capables de créer de la richesse et des emplois.

Deux questions
essentielles en Cour fédérale.

Stéphane Minson, un avocat associé du cabinet
Joli-Cœur Lacasse à Montréal, est l’avocat de la famille Barlagne. Il
a contesté ce refus devant la Cour fédérale. Lors de la prochaine audience du
27 février, le débat portera sur deux questions essentielles. Pouvait-on refuser
la résidence permanente après l’avoir promise? Cette expectative légitime est
un premier argument. Le fardeau excessif allégué à l’égard du système de santé
et de services sociaux canadien est-il justifié? Il s’agit de la seconde
question de principe. Alors que David Barlagne assure les coûts de l’école
spécialisée et s’est engagé par écrit à assumer toutes les dépenses provoquées
par l’état de santé de sa fille.

Aucun moyen ne lui a été opposé sur cette
question par le ministère dans son mémoire en Cour fédérale. Il faut aussi que
le ministère  puisse justifier la
discrimination (le non-droit de demeurer au Canada) autrement que par un
fardeau excessif hypothétique. Chaque cas de paralysie cérébrale est en effet
différent. En outre, les personnes jeunes atteintes de paralysie cérébrale  peuvent espérer bénéficier d’une
scolarisation menant à l’obtention d’un diplôme. Ce qui leur permettrait de détenir,
à l’âge adulte, un emploi rémunéré.

La
Cour fédérale
peut annuler le refus pour absence de
motivation et renvoyer la famille devant un autre agent d’immigration. Mais
pourquoi faire souffrir une famille de façon aussi injustifiée? Refuser maintenant
ce qui avait été promis il y a 5 ans, en l’absence de fausse déclaration, donne
un droit moral à la
famille Barlagne
de bénéficier de la compassion des
autorités.  Alors qu’elle crée ici de la
richesse! Quelle image donne-t-on du Canada! Comment attirer les élites, dans
ces conditions?

Le ministre fédéral Jason Kenney, ministre de
l’Immigration et de la Citoyennetém peut retourner la décision immédiatement et
clore cette sombre affaire! Monsieur le Ministre, qu’attendez-vous?