Le bureau de M. Sabia a contacté M. Raynald Leblanc en fin
d’après-midi mercredi pour fixer le rendez-vous, qui se déroulera au
cours des prochains jours. Cette rencontre a été convenue à la suite de la visite d’une centaine de lock-outés du Journal de Montréal
qui ont occupé pendant une heure l’édifice de la Caisse de dépôt et
placement du Québec, actionnaire à 45 % de Quebecor Media, l’entreprise
qui les a jetés sur le trottoir il y a plus d’un an.
Dans un tintamarre de trompettes et de sifflets, ils ont réclamé une
rencontre avec Michael Sabia, le président et chef de la direction de
la Caisse,afin de le sensibiliser aux conflits de travail que Quebecor
déclenche à répétition dans ses entreprises au Québec, ainsi qu’aux
emplois que l’empire élimine dans les régions, comme ce fut le cas
récemment au Réveil de Saguenay ou au Plein Jour de Baie-Comeau. En tant qu’actionnaire important de Quebecor, la Caisse ne peut
fermer les yeux sur les pratiques de l’entreprise en matière de
relations de travail, a déclaré Raynald Leblanc, porte-parole du
Syndicat des travailleurs de l’information du Journal de Montréal.
M. Sabia n’étant pas disponible, le porte-parole de la Caisse,
Maxime Chagnon, est venu s’entretenir avec les représentants syndicaux.
Les syndiqués ont ensuite quitté les lieux dans le calme. M. Chagnon a promis de transmettre une lettre du syndicat à son
patron et de tenter d’organiser une rencontre entre les deux parties.
Ce qui a été fait avec la confirmation d’une réunion au sommet entre
MM. Sabia et Leblanc au cours des prochains jours.
Source : RueFrontenac
