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Tremblay nie avoir manquÉ À l’Éthique

Émilie Thuillier, conseillère du parti de Richard Bergeron dans
l’arrondissement Ahuntsic, a révélé que l’organisme Vélo Québec,
subventionné par la Ville, avait loué son local « à rabais », afin qu’il
serve de centrale téléphonique aux bénévoles d’Union Montréal le jour
de l’élection. « On doit se poser des questions quand une OSBL (organisation
sans but lucratif), qui a reçu plus de 300 000 $ de la Ville de Montréal
au cours des trois dernières années, loue son local à rabais (100 $) au
parti au pouvoir », a-t-elle déploré.

Selon Projet Montréal, Vélo Québec a aussi facturé directement
le parti du maire pour les repas de 115 personnes ce jour-là, qui
provenaient d’un restaurant voisin.


« MONTANT RAISONNABLE »

Dans un communiqué, Union Montréal affirme que la location d’un
local pour 100 $ par jour « représente un loyer mensuel de plus de
3000 $ », ce que Vélo Québec aurait « jugé raisonnable et accepté ». Le parti au pouvoir ajoute avoir remboursé les sommes dues pour les repas.

« Union Montréal a toujours respecté la législation et son
rapport de dépenses électorales 2009 montre clairement que toutes ses
dépenses ont été faites dans le respect le plus total et absolu de la
loi» , assure le parti.


DIRECTEUR GÉNÉRAL ET MILITANT

Projet Montréal a aussi soulevé que Christian Ouellet, directeur
général de la Société du parc Jean-Drapeau, se serait fait rembourser
des dépenses électorales, comme l’achat d’une caméra dans un magasin
Future Shop, par Union Montréal, « en complète violation du Guide de
conduite destiné aux employés de la Ville de Montréal ». La formation de Gérald Tremblay explique que monsieur Ouellet,
un militant de longue date, n’a pas engagé ces dépenses
personnellement, mais a plutôt « remboursé des bénévoles » du parti,
avant d’être remboursé à son tour par Union Montréal.

Finalement, accusé par Projet Montréal d’avoir abusé de
l’argent des contribuables en versant 500 $ par jour à la consultante
en communications de Gérald Tremblay, Union Montréal affirme avoir
« respecté les termes de l’entente financière entre les deux parties ».

Source :Canoë