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Un bilan positif pour le fva 2010

Le public qui fréquente le FVA contribue au succès de cet événement novateur, qui chaque année, continue de
nous surprendre. Concrètement, le taux d’assistance a été de 95 %, ce qui
signifie une augmentation de 10 % par rapport à l’année dernière. L’invitée
d’honneur Ursula Rucker a présenté des performances fortes et intenses.
Elle a été littéralement galvanisée par son passage au FVA. Elle a tant adoré
la rencontre et était si exaltée, qu’après son spectacle, elle s’est
spontanément inscrite au micro ouvert.  Sky de
Sela
nous a bouleversé tout en nous faisant rire. L’écoute était pure, on
entendait le moindre soupir, le moindre sourire de Sky.

Les filles
du Body and Soul ont livré la marchandise avec brio. Elles ont été tout
autant émouvantes que puissantes. Les filles des deux
soirées de la nouvelle série Dans la forêt nous ont entrainés dans leur
univers singulier, c’était dense, touchant, étrange et poétique. Et d’bi.young
s’est révélée une merveilleuse conteuse, dans son spectacle solo BENU présenté
à La Chapelle.

Fred Fortin,
accompagné de ses musiciens virtuoses, a donné un spectacle mémorable et
généreux. Puis, nous avons eu droit à une édition particulièrement engagée du Combat
contre la langue de bois
. Sœur Esther Champagne n’y est pas allée de main
morte, de même que Will Prosper, Odile Tremblay et Claude Poissant; ils se sont
déchaînés. Prises de parole mémorables!

Le Cabaret DADA QUEER a été hallucinant avec un Stéphane Crête en feu, qui n’a pas lésiné
sur les costumes et les talons de 15 pouces. L’animateur déluré s’est donné
corps et âme, et surtout corps. Les invités nous ont montré ce que ça veut dire,
être QUEER. Moment mémorable : l’arrivée de Mado Lamotte,
avec cinq « drag queen » géantes à La Sala Rossa. La performeuse new-yorkaise
Susana Cook a littéralement cassé la baraque en racontant – en français s.v.p. –
une histoire apocalyptique.

La série des « 5 à 7 band + poésie » était exceptionnelle cette année, la plupart du temps la salle était bondée. Dès le
départ, Bernard Adamus, Séba et leurs invités ont donné le ton avec un
spectacle qui sonnait « down beat » au max, Dynamo Coleoptera a créé un monde
magique et très visuel, Music for money et les poètes post adolescents étaient
délicieux, le lancement du livre Passagères – Voix de Changements nous a
émus, Krista Muir s’est révélée douce comme du bonbon, Les Sirènes étaient
dérangeantes, etc. On adore cette série, qui nous permet de présenter
gratuitement des artistes connus et des voix émergentes.

Finalement,
les Shift de nuit ont permis de présenter des artistes émergents et de connaître de nouvelles voix, par le
biais des micros ouverts. On se souviendra de la présence émouvante
de Marjolaine Beauchamp, des incroyables comédiens de la troupe Jo Jack et
John, et de la force d’Ève Cournoyer.

La
directrice artistique D. Kimm, toujours aussi infatigable et électrique,
travaille déjà à préparer une dixième édition, particulièrement somptueuse du
Festival Voix d’Amériques. Rappelons que Les Filles électriques fêteront non
seulement leurs 10 ans d’existence, le 10e anniversaire du FVA, mais
qu’elles sont aussi en nomination pour le Grand Prix du Conseil des arts de
Montréal dans la catégorie « Nouvelles pratiques artistiques ». Les Filles électriques sont devenues une référence pour leur
capacité de présenter des voix différentes et de permettre l’audace,
l’expérimentation et l’émotion.