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1 g$ de projets gelÉs À montrÉal

Des experts consultés par TVA estiment que la valeur de ces projets atteint plus d’un milliard de dollars. Les
promoteurs attendent que de gros locataires soient intéressés par la
métropole pour que leurs grues reprennent du service à Montréal. C’est le cas de l’ancien hôtel Viger, où les marteaux ne résonnent
plus depuis un an. Un consortium québéco-hollandais a investi 45 M$
pour décontaminer l’ancienne gare centenaire. Le projet de près de 500 M$ prévoit la construction de 220 unités
de condos, un hôtel boutique, des commerces et des bureaux. « On a
décidé de mettre le projet sur la glace pour deux raisons.

La plus
évidente, c’est la situation économique et la 2e raison, c’est qu’on est
très liés au résultat du projet du CHUM », a expliqué Jan Schöningh,
président nord-américain de Homburg Investment. Depuis la crise, les tours du centre-ville sont boudées par les
locataires d’espaces à bureau. La métropole affiche le plus haut taux
d’inoccupation des grandes villes canadiennes à 7,5 %, un bond de près
de 3 % en 1 an. « Ce qui manque, c’est de l’intérêt de la part de locataires
importants, qui peuvent faire démarrer un projet en signant un bail de
longue durée », a expliqué Jean Laurin, président et chef de la
direction de Devencore.

Car, en plus de l’ancienne gare Viger, il y a pour plus d’un
demi-milliard de projets dans les cartons des promoteurs qui désirent
construire quatre nouvelles tours à bureaux au centre-ville. Aux
squares Phillips et Victoria, sur la côte Beaver Hall et sur le
boulevard de Maisonneuve. « Faut pas penser que même s’il y a quatre projets possibles sur la
table à dessin, que tous ces projets peuvent se réaliser en même temps; il y a de la place pour un et une fois que celui-là sera assez complété, ce sera un 2e, puis un 3e. », a analysé Jean Laurin.

Pour sa part, la Ville de Montréal est optimiste et elle entend
poursuivre son rôle d’accompagnateur. « Les grands projets dont on
entend parler à Montréal vont voir le jour dans les prochains mois ou
dans les deux prochaines années », a affirmé M. Richard Deschamps de la
Ville de Montréal. « Montréal est une ville à notre opinion qui est sous évaluée. Ça
prendra deux, trois ou quatre gros projets dans les prochaines cinq à
six années pour prouver notre point », croit de son côté Jan Schöningh
de Hombourg.

Source : Canoë