« saison » de la gastro, il y a quelques semaines,
une vingtaine d’établissements ont été touchés,
selon le Dr Alexandra Kossowski, responsable
des maladies infectieuses à la DSP de Montréal. À l’hôpital Maisonneuve-Rosemont, le
nombre de cas est en hausse, en raison d’éclosions
dans certains secteurs. « Effectivement, il y a une hausse importante.
On a beaucoup de cas à Maisonneuve-Rosemont, comme il y en a beaucoup dans la
communauté », explique le porte-parole de
l’établissement, François Brochu.
L’aile 10 C-D, qui se trouve au 10e étage du
pavillon Maisonneuve de l’hôpital, a été isolée.
« On a fermé cette aile à toute nouvelle admission.
Des affichettes d’isolement ont été placées
à l’entrée de ce secteur. Plusieurs centres d’hébergement et de soins
de longue durée (CHSLD) sont aussi touchés. Au Centre hospitalier de l’Université de
Montréal (CHUM), cependant, les cas de gastroentérite
seraient sous contrôle et même en
régression, selon la porte-parole, Alexandra
Ouimet. « Nous avons eu des cas, mais ça diminue
et tout est sous contrôle », a-t-elle indiqué.
Si, dans la population en général, le virus est
plutôt bénin, en milieu hospitalier, il peut
causer des complications graves à certains
patients déjà affaiblis par la maladie. Il importe
donc d’en limiter la propagation. « C’est assez contagieux comme virus. Il faut
éviter que ça ne circule d’un étage à l’autre et
que ça prenne de l’ampleur dans tout l’hôpital
ou tout le CHSLD », explique le Dr Kossowski,
dont l’équipe apporte du soutien aux hôpitaux
pour les aider à combattre ce genre de virus. « On essaie de regrouper ou de fermer les
unités, soit en regroupant les patients qui sont
malades ensemble, ou en isolant les patients qui sont
malades et en isolant les unités, s’il y a beaucoup de
patients qui sont malades sur cette unité-là, et en limitant les visites, etc. », précise-t-elle.
Pas aussi grave qu’en 2006
Selon la DSP, la période de gastroentérite de
cette année est dans la moyenne. « La plus grosse
épidémie, c’était en 2006. Là, pour l’instant, ça
semble être dans la norme : on est dans le peak,
mais on n’est pas dans une saison aussi grosse
qu’en 2006 », indique le Dr Kossowski. « On est en plein coeur de l’activité saisonnière,
souligne-t-elle. C’est maintenant que ça se
passe. Ça continue à monter. On est probablement
dans le peak, mais ça pourrait continuer
encore un peu ».
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C’est une infection causée, dans 94 % des
cas, par un virus de la famille des norovirus. -
Elle provoque surtout des nausées, de la
diarrhée et des vomissements. -
Normalement, les symptômes
disparaissent en moins de 48 heures. -
En cas d’infection, il est recommandé de
rester à la maison, d’éviter de visiter
d’autres personnes, en particulier des
personnes âgées ou vulnérables. Il faut
aussi éviter de cuisiner pour d’autres
personnes et de bien s’hydrater.
Source : Canoe