3,4 G$, sera accordé au consortium Alstom-Bombardier, avec qui
les négociations se sont conclues en janvier. Entretemps, la STM étudiera les documents remis par les deux nouveaux
joueurs, soit la firme espagnole CAF et l’entreprise chinoise Zhuzhou. Les intéressés avaient jusqu’à 15 h, lundi, pour se manifester.
LES EXPERTS AU TRAVAIL
« La STM procédera avec rigueur et diligence à l’analyse des documents
soumis […] afin de vérifier si les expressions d’intérêt déposées
sont conformes aux exigences formulées dans l’avis public
international », a indiqué le transporteur dans un communiqué émis lundi
après-midi.
« Plus spécifiquement, ses experts se pencheront sur « la technologie
demandée (dont des voitures sur pneumatiques), le contenu canadien
(60 %), la capacité technique et financière et les délais de livraison »,
peut-on y lire. Les porte-paroles du transporteur ont aussi indiqué qu’en attendant les
conclusions de ces analyses, ils n’émettraient aucun commentaire sur
les documents reçus.
SIEMENS RENONCE
En matinée, l’entreprise allemande Siemens, pressentie pour vouloir
entrer dans la danse, a indiqué qu’elle renonçait à soumissionner. « Nous avons décidé de ne pas soumettre de réponse à l’avis
d’intention », a expliqué DL Leslie, le porte-parole canadien de la
firme. « Nous croyons que ce projet n’entre pas dans les forces de notre
portfolio. Nous pensons que nous n’avons pas la bonne solution
(technique) », a-t-il soutenu.
Pendant ce temps, les coûts du bureau de projet qui devra attribuer le contrat continuent d’exploser. Au début février, 24H
révélait que les contribuables auront déboursé 22,3 M$ pour la
préparation d’un appel d’offres qui devait ne coûter que 7,5 M$
il y a trois ans.
Source : Canoë