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Qui est monsieur « lou mousseur »?

Sans remonter au temps
où les Gaulois élevaient dans leurs forêts de chênes des cochons à moitié
sauvages, le cochon – jusqu’à ces dernières années – était une viande très
consommée. Chaque foyer engraissait son cochon, que l’on sacrifiait en faisant
attention que la lune soit propice (lune croissante). On le nourrissait de
feuilles de chou, de betteraves, de pommes de terre mélangées avec du maïs et du
blé moulu; toute cette pâtée mouillée de petit lait. Parfois, il avait droit à
des châtaignes cuites ou crues.

Ah, c’est qu’il était gâté ce Monsieur! Quand le cochon était
découpé, les boudins faits, on choisissait un beau morceau et quelques boudins,
que l’on apportait aux voisins. Quand ces deniers tuaient à leur tour, ils
rendaient la politesse; ce geste entretenait le bon voisinage. Dans les baux de fermage
et de métayage, on faisait mention de paiement en cochon pour payer les terres
et certains accords. Il fallait des cochons gras pour produire
beaucoup de saindoux, qui servait à couvrir les viandes rangées dans des pots en
grès, à frire, à couvrir les pâtés, à faire la pâtisserie. Le beurre était rare
et l’huile aussi.

Aujourd’hui, tout en
pensant à notre ligne, nous rêvons du subtil arôme d’une tranche de jambon de
campagne ou de la saveur des boudins grillés!!

samyrabbat.com