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Audiences publiques demandÉes

Pour l’occasion, ils étaient accompagnés des députés
Bertrand St-Arnaud (Chambly), Yves Lessard (Chambly-Borduas), Monique Richard (Marguerite-D’Youville), Marie
Bouillé (Iberville), Luc Malo (Verchères-Les Patriotes), Robert Vincent (Shefford), Claude Guimond
(Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques), Étienne-Alexis Boucher
(Johnson), Meili Faille (Vaudreuil-Soulanges) et la porte-parole des
jeunes du Parti Québécois de la région de la Montérégie, Andrée-Anne
Bouvette-Turcot.

« Le changement de direction du flux dans le pipeline Montréal-Portland
pour apporter du pétrole brut des sables bitumineux en provenance de
l’Alberta vers les États-Unis, en passant par le territoire du Québec,
comporte des risques environnementaux beaucoup plus grands que
présentement. Ce projet ne peut pas être autorisé sans qu’il fasse
l’objet d’un exercice transparent et il doit absolument être soumis à
une commission d’enquête et d’audiences publiques. La seule information
disponible actuellement est celle que veut bien rendre publique le
promoteur. On ne peut pas laisser faire un tel projet sur le territoire
québécois sans rendre publiques toutes les données. S’il devait
abandonner ainsi les citoyens, le gouvernement libéral de Jean Charest se rendrait complice des grandes
pétrolières », a déclaré Scott McKay.

« Le gouvernement fédéral doit surseoir au renversement du flux dans le
pipeline Montréal-Portland, tant qu’une étude environnementale complète
des impacts sur la totalité du tracé n’a pas été faite et tant que la
population n’aura pas pu en débattre. J’ai déjà sonné l’alerte au
printemps dernier et, depuis ce temps, je me rends compte chaque semaine
que ce projet n’a aucun sens pour les citoyens », a affirmé Christian Ouellet.

La mobilisation d’aujourd’hui des élus municipaux, fédéraux et de
l’Assemblée nationale reflète l’inquiétude grandissante des citoyens à
l’égard de ce projet, parce qu’aucune action n’a été entreprise pour en
assurer la sécurité. « Une dizaine de municipalités et de MRC, situées
tout au long du tracé, dont celles de Saint-Basile-le-Grand et
Saint-Mathias-sur-Richelieu, ont adopté récemment des résolutions afin
de demander à la ministre Beauchamp une enquête sur l’impact
environnemental du renversement du flux de cet oléoduc », ont ajouté
Bertrand St-Arnaud et Yves Lessard.

« Dans le cadre actuel de la Loi sur la qualité de l’environnement, le
seul élément du projet qui se retrouve soumis à une évaluation
environnementale est la station de pompage de Dunham. Afin de parer à de
telles circonstances, la loi accorde à la ministre de l’Environnement
le pouvoir de soumettre tout projet à une enquête par le Bureau
d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE). Ce que les élus
demandent aujourd’hui, c’est que la ministre Beauchamp exerce ce
pouvoir, qu’elle assume ses responsabilités », a affirmé Scott McKay.

Tous sont inquiets des conséquences environnementales désastreuses pour
les terres agricoles et les nappes phréatiques qui pourraient survenir
en cas de bris sur ce pipeline construit en 1941. « Ce pipeline n’a pas
été conçu, à l’origine, pour transporter du pétrole brut des sables
bitumineux. Le promoteur du projet ne nous a pas convaincus que le fait
de renverser la direction du flux et d’augmenter le volume qui y est
transporté était sécuritaire, compte tenu de l’âge de ce pipeline. C’est
pour cela qu’une évaluation neutre du projet par le BAPE est
nécessaire », ont conclu MM. McKay et Ouellet.

Source : CNW

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