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Ducarme joseph avait ÉtÉ prÉvenu

Dans
un document préparé par l’enquêteur du SPVM, Jean-Claude Gauthier, on sait
maintenant que la fusillade qui ciblait Ducarme Joseph dans sa boutique de mode
du Vieux-Montréal était prévisible. À au moins trois occasions, les policiers
avaient signalé à celui que l’on considère comme le plus dangereux représentant
des gangs de rue qu’un contrat avait été passé pour lui faire la peau. On
s’attendait en échange à une possible collaboration de sa part, mais Ducarme
Joseph s’est mis à crâner, prétendant n’avoir peur de personne.

LE CAÏD DU BOULEVARD SAINT-LAURENT ET DE LA RUE SAINT-JACQUES

Non
seulement se fie-t-il à sa bonne étoile, mais il clame haut et fort être
au-dessus des lois. C’est ainsi qu’en juillet dernier, il est allé menacer le
propriétaire du bar le Copacabana, situé sur le boulevard de Maisonneuve. Ce
dernier est allé par la suite se plaindre aux policiers. Quelques semaines plus
tard, Ducarme Joseph débarquait, bien encadré par ses sbires, au chic
restaurant le Otto de l’Hôtel W du Square Victoria, faisant preuve
d’intimidation. Il a menacé rien de moins de que faire sauter le restaurant.
Ailleurs, il se vantait de ne rien payer dans un établissement de la rue
Saint-Jacques, vidant deux bouteilles de champagne devant des policiers en
faisant montre de bravade. C’est depuis 1986, alors qu’il était âgé de 18 ans,
que Ducarme Joseph essaie de faire sa marque jusqu’à vouloir prendre le
contrôle de certains établissements du secteur branché du boulevard
Saint-Laurent et du Vieux-Montréal. En septembre dernier, il a fait une
irruption armée au renommé restaurant Buonanotte, pour laquelle une accusation
pèse contre lui. Dans l’attente de  son
procès, Ducarme Joseph demeure incarcéré, car le juge s’est rendu aux arguments
des policiers, qui estiment qu’il demeure un trop grand danger pour la société.