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Les commis de la saq nuls en vins

Si
vous croyez que c’est dans une succursale de la
Société
des alcools du Québec que vous trouverez des experts en
vins, passez plutôt votre chemin. Une enquête menée par le réseau de
l’information de TVA nous apprend qu’un commis sur deux se trouve dans
l’impossibilité de livrer une bonne réponse à de toutes simples questions.
Comme quelle est la différence entre carafer et décanter un vin. La plupart des
personnes interrogées peinaient à décrire ce que signifie l’indication
« superiore » concernant le Valpolicella ou bien
« classico » pour le Chianti.

Mieux encore, une représente d’une
agence de vins, sous le couvert de l’anonymat, considère pour sa part que tous
les employés de la SAQ
devraient être tenus de recevoir une formation. Hormis les conseillers en vins
qui, de par leur fonction doivent fatalement s’y connaître en la matière, les
commis, eux, sont invités à aller se chercher une formation s’ils le
souhaitent, mais sur une base volontaire. Un employé qui a reçu une formation
payante a voulu par la suite se faire rembourser son cours par l’employeur,
mais il s’est vu opposer une fin de non recevoir.

UNE IGNORANCE BIEN RÉNUMÉRÉE

Ce
qui est plus choquant encore, c’est que cette méconnaissance des produits dont
on doit assurer la promotion est bien gratifiée. Les employés ont obtenu une
hausse salariale de 31 % s’étalant sur les huit prochaines années. C’est ainsi
qu’un commis touche présentement 19 $ de l’heure et pourra gagner au sommet de
l’échelle prévue dans la convention jusqu’à 25 $ de l’heure! Incroyable, alors, que
le gouvernement du Québec prône la réduction des dépenses pour combler le
gouffre du déficit…