Afin de désengorger la ligne de métro orange, qui fonctionne à capacité
maximale depuis quelques années, la Société de transport de Montréal
(STM) a mis sur pied la ligne 427 Express Saint-Joseph. En service uniquement aux heures de pointe, elle circulera sur le
boulevard Saint-Joseph, avant d’emprunter les rues Saint-Denis et Berri,
puis de longer le boulevard René-Lévesque au centre-ville, jusqu’à la
station de métro Guy-Concordia. « Moi-même, le matin, j’ai du mal à entrer dans les wagons de métro sur
la ligne orange.
Avec la 427, on va permettre aux gens du Plateau de se
rendre rapidement au centre-ville sans prendre le métro », explique en
entrevue le président de la STM, Michel Labrecque.
LACHINE ET LASALLE
La deuxième nouveauté, la ligne 120, permettra de relier plus
efficacement les arrondissements de Lachine et de LaSalle, promet-on à la
STM. À partir de la station de métro Angrignon, elle passera toutes les 15 ou
20 minutes, de 5 h jusqu’à la fermeture du métro en soirée. « Les déplacements en transport en commun entre Lachine et LaSalle
étaient particulièrement déficients et incitaient plutôt nos concitoyens
à prendre leur voiture. C’est donc avec beaucoup de satisfaction que
nous accueillons la ligne 120 », a indiqué la mairesse de LaSalle, Manon
Barbe.
NAVETTE DE L’AÉROPORT CONTESTÉE
Finalement, la ligne 747 Express bus offrira une liaison directe entre
le centre-ville et l’aéroport Montréal-Trudeau, ce qui était attendu par
bien des usagers depuis des années. Depuis deux semaines, les 300 chauffeurs de taxi qui travaillent à
l’aéroport Trudeau ont exprimé de vives inquiétudes à propos de cette
nouveauté. Ils craignent que les touristes et les gens d’affaires
préfèrent prendre l’autobus à 7 $ plutôt que le taxi à 38 $. Cette semaine, Michel Labrecque a confirmé que la STM rencontrerait les
chauffeurs de taxi pour entendre leurs revendications, mais assure que
« la 747 est là pour rester ». « De toute façon, les chauffeurs de taxi doivent se préparer, à moyen
terme, à la navette ferroviaire », mentionne-t-il.
Source : Jean-Louis Fortin