En Namibie, là où les routes namibiennes sont en meilleur état que celles de ma métropole. En Afrique du Sud, là on l’on trouve des infrastructures touristiques au design contemporain ingénieux et de la nourriture de qualité (incluant vins et bières, servis dans des verres en verre)!
OBSERVÉ EN NAMIBIE
Dans ce magnifique pays du Sud-Ouest africain où commencent à
peine à poindre les touristes, les infrastructures routières étonnent.
Soigneusement pavées dans les villes (peu d’agglomérations portent ce nom, le
pays n’étant habité que par 2,2 millions* d’âmes pour 842 000 km²), les routes deviennent pistes lorsqu’elles
sillonnent les vastes brousses, déserts et autres régions non urbaines. Fait
surprenant : ces pistes en terre battue et en gravois s’avèrent tout aussi
impeccables que leur pendant urbain. Pas de nids-de-poule, ni de bitume amoché.
Que de belles et sinueuses artères qui, malgré leur allure rudimentaire, n’ont
rien pour crever un pneu ou démanteler un essieu…
CONSTATÉ À CAPE TOWN
Cette urbaine sud-africaine sise en bord de mer à flanc de
montagne rappelle notre Vancouver canadienne. Elle rappelle aussi Montréal, avec
son amalgame architectural mêlant l’historique et le contemporain, son port
aménagé accueillant touristes et promeneurs et sa montagne trônant en plein
cœur. Table Mountain, un peu beaucoup plus grande que la nôtre avec ses
1 087 mètres (la nôtre en fait 233), attire moult randonneurs qui la grimpent
et observateurs qui s’y rendent pour prendre la vue et une bouchée au sommet en
empruntant son « cable car ». Ce téléphérique à structure
rotative permet, en montée comme en
descente, d’admirer l’ensemble du spectaculaire panorama qu’offre cette ville
particulièrement belle. Et surprise : pas de malbouffe au sommet. Pas de M
jaune ni de PFK, ni d’horribles décors plastiques. Que de jolies installations
contemporaines (où l’on ressent l’influence du design allemand) et de
succulents choix de repas, santés ou gourmands, pour tous les appétits. En
boni : une propreté exemplaire et un souci vert!
Parfois,
se comparer peut désoler. Voyons plutôt dans ces constatations, une inspiration
à l’amélioration!