Les
églises se vident à Montréal. Conséquence : elles sont déficitaires
presque partout! Dans près de la moitié des 222 paroisses, le diocèse
montréalais, qui n’a plus les moyens de les entretenir, a décidé de vendre les
églises les moins fréquentées pour pouvoir entretenir les autres. Et pas une
poignée d’églises! 2 églises sur 3 seront à vendre dans les dix prochaines
années. Cela commence aujourd’hui. Une trentaine d’églises catholiques sont
dorénavant sur le marché, soit dix fois plus qu’il y a seulement deux ans.
Pourtant, elles ne parviennent pas toujours à trouver preneur rapidement. Une
église est à vendre, en moyenne, pendant près d’un an. Le prix demandé, si cela
vous intéresse? De 300 000 $ à environ 1 M$. Des églises connues ont
même été vendues dans ces conditions depuis quelques mois. Quelques
exemples : Saint-Jean-de-la-Croix, Saint-Louis-de-France,
Sainte-Madeleine-Sophie-Barat, Saint-François-Solano, Saint-Mathias,
Christophe-Colomb, etc. D’autres sont officiellement à vendre comme
Saint-Noms-de-Jésus ou Saint-Clément. Les deux églises n’accueillent d’ailleurs
plus de fidèles depuis l’été dernier. Mais la mise en vente de la plupart des
églises est dans un premier temps confidentielle. Impossible de savoir où elles
sont situées! Le plus complet mystère entoure leur vente. Pour en savoir plus,
adressez-vous à l’ancien économe du diocèse de Montréal, Louis-Philippe
Desrosiers. Il a pour mission d’informer les autres groupes religieux et les
groupes communautaires intéressés. À proscrire? Les sectes, auxquelles l’église
catholique ne vendra jamais ses églises. Les meilleurs candidats? Les églises
protestantes et évangéliques…