La 16e édition du Bal en blanc s’est achevée
lundi midi, au Palais des congrès de Montréal. Quelque 15 000 amateurs de musique
techno et électronique ont dansé toute la nuit sur les rythmes des
14 disques-jockeys invités, dont la tête d’affiche, le Français David
Guetta. Jusqu’à maintenant, la police de Montréal ne
rapporte qu’une seule arrestation, dans le cadre de l’événement, pour
possession de drogue en vue d’en faire le trafic. L’an dernier,
13 personnes avaient été arrêtées, contre 16 en 2008.
Les organisateurs du Bal en blanc
reprochaient d’ailleurs aux médias de ne montrer de l’évènement que ses aspects
négatifs, comme les arrestations effectuées par la police au terme de ces
rassemblements. Paul Gilbert, porte-parole du Bal en blanc,
qui était l’invité de RDI dimanche, a estimé que la proportion de ces
arrestations était insignifiante par rapport au nombre des participants et
qu’il était temps que le grand public commence à voir cet événement autrement.
Le bal de cette année se tenait sous le
thème « Blanche et ses six copains et copines ». Chaque année, il
attire beaucoup de jeunes et se déroule sous haute surveillance policière. La police de Montréal avait pris ses
disposions pour assurer la sécurité lors du bal en travaillant en collaboration
avec les organisateurs de l’événement. Ces derniers avaient leur propre équipe
de sécurité, qui effectuait des fouilles à l’entrée du site pour empêcher le
trafic de drogues.
Les policiers devaient ensuite intervenir si
des stupéfiants étaient saisis, comme le GHB et l’ecstasy, souvent consommés
dans ce genre d’événement. Des policiers étaient par ailleurs présents à
l’extérieur du site, alors que d’autres agents en civil se tenaient à
l’intérieur des salles.
