N’est-il pas évident
que tout monopole ou contrôle total constitue une dose abusive, toxique et
empoisonnée pour quiconque est sous son emprise? Pourtant, la tendance actuelle
est aux lois et règlements qui asservissent toujours davantage, de gré ou de
force, des secteurs entiers de l’économie aux profits de monopoles, supposément
dans le but de nous protéger de prétendus
dangers. En matière de santé, réalistement,
tout est dangereux. Naître est dangereux. Se nourrir peut tuer. Marcher ou
courir peut blesser. Et tout individu est condamné à mourir un jour.
Pendant
que certains choisiront de vivre leur vie à 100 %, d’autres choisiront de la
vivre à moitié et il en va de même avec la santé. On peut prendre en mains sa
santé ou la laisser aller. À chacun sa liberté de prendre les risques qu’il
veut… ou qu’il voulait? Alors que 2010 a été
proclamée par l’ONU « Année Internationale de la Biodiversité », l’Armoire
aux Herbes, herboristerie traditionnelle québécoise qui
produisait en culture biodynamique et biologique plusieurs centaines d’espèces
de plantes médicinales et 147 elixirs floraux, ferme ses portes cette année,
incapable de se conformer aux nouvelles exigences règlementaires de Santé
Canada. Étrange, n’est-ce pas?
Avant même la création
de Santé Canada, du Collège des Médecins et des compagnies pharmaceutiques, nos
ancêtres, ont concocté des remèdes maison de manière artisanale sans garanties,
sans preuves et sans laboratoire, un peu comme vous avec vos recettes dans
votre propre cuisine. Maintenant, vous êtes supposément « protégés »
par Santé Canada contre de « terribles risques » que pourraient
représenter des teintures mères traditionnelles au vinaigre issues de culture
biodynamique ancestrale!
Aujourd’hui encore,
Santé Canada semble considérer que les pesticides et les OGM (Organismes
Génétiquement Modifiés, comme par exemple, du maïs contenant des pesticides implantés
dans ses gènes) seraient tellement sécuritaires, que leur étiquetage sur les
aliments et médicaments serait inutile, alors que les herbes médicinales et les
remèdes ancestraux poseraient, selon elle, des risques tellement inquiétants qu’il faudrait
absolument un étiquetage obligatoire exigeant une conformité à des règles
sévères, lourdes et fort coûteuses. N’est-ce pas incongru?
Si le Frère André
était vivant aujourd’hui pour recevoir des malades que l’on verrait sortir guéris
de l’Oratoire St-Joseph, pariez qu’il pourrait se voir poursuivi par le Collège
des Médecins (un monopole), pour pratique illégale de la médecine. Si la
science n’a pas pu expliquer les guérisons miraculeuses, elle a su démontrer
que des placébos peuvent contribuer à faire des miracles. Pourquoi aurait-on
alors besoin de prouver l’efficacité d’une teinture mère au vinaigre ou celle
de guérisons spirituelles? Et si la médecine autorise des traitements ayant des
effets secondaires parfois sévères, reconnus dangereux à l’occasion et même
potentiellement mortels dans certains cas, pourquoi s’inquiéter maladivement de
préparations traditionelles et ancestrales préparées artisanalement?
Les vraies peurs pourraient
bien être celles des pertes de contrôle et de profits au bénéfice de monopoles (toxiques)
et leurs ramifications, alors que les vrais dangers se trouvent dans la perte de
vos droits et libertés. Et votre meilleure sécurité est dans votre propre
vigilance. Maintenant, que diriez-vous de réclamer votre liberté de choisir
vous-même les risques que vous voulez assumer et la liberté de consulter la
personne certifiée ou non de votre choix pour vous conseiller? La biodiversité
est en train de disparaître des tablettes, empoisonnée par des politiques
toxiques comme celles des numéros NPN de Santé Canada. Aucune toxicité ne peut
vous être favorable. Votre santé, c’est VOTRE affaire. Voyez-y!