Résultat : une victoire des rivaux de l’Ontario. Le CH devait alors
prier pour une défaite des Islanders le lendemain, si ma mémoire ne me fait pas
défaut. On connaît la suite. Avec la défaite contre les Hurricanes, le Canadien
a démontré pour un deuxième match consécutif qu’il n’a pas l’instinct du tueur.
L’équipe aurait pu dès mardi fermer les livres pour les Rangers. En lieu et
place, on se complique la vie. Les analystes sportifs ont beau émettre toutes
les hypothèses au monde, la seule et unique raison qui explique le piètre
rendement de l’équipe est le manque d’effort, la synergie.
On favorise le jeu
individuel au détriment du collectif. L’union fait la force, dit-on ? Mais
la problématique est sans doute plus complexe. Entrons donc dans la valse des
suppositions.
Et si le système de jeu implanté par l’équipe d’entraîneurs se basait sur
l’attaque et non la défensive ? Et si l’empreinte de Bob Gainey ne flottait
pas encore sur toute l’équipe ? Et si Kovalev était demeuré avec
l’équipe ? Bon, le Russe a été blessé lors de l’affrontement de jeudi et
on connaît son implication sporadique. Certains diront même qu’il aura connu
une saison mitigée avec les Sénateurs. Kovi était heureux à Montréal, mais
s’appitoyait sur son sort en début de saison à Ottawa. Cette attitude lui a
sans doute coûté quelques points.
Et si on ne s’était pas entêté à voir Carey
Price comme le gardien numéro un de l’équipe, sans doute Halak aura officié
lors de quelques rencontres supplémentaires avant les Fêtes et le petit point
qui nous manque serait déjà dans la poche. Et si Spacek avait produit ne
serait-ce que la moitié des buts qu’il a manqué lors de sa dernière saison à
Buffalo ? Plusieurs éléments qui ne se sont pas mis en place et qui font
aujourd’hui que les partisans retiennent leur souffle…encore une fois !
Nous sommes loin de l’époque où la grande question était de savoir si notre
Flanelle allait terminer au premier rang ou au second.
Oui l’équipe détient
encore le plus grand nombre de victoires de la Coupe Stanley avec 24. Mais
qu’on ne me parle plus de dynastie. L’équipe a, pour moi, perdu son âme, son
cœur, sa fierté !