Elles auront lieu du 28 avril au 2 mai et les billets
seront en vente à compter de ce samedi, notamment à la billetterie du Théâtre
Saint-Denis ou en ligne via le site Web Evenko. Mercredi soir, une bonne partie du Montréal
culturel et sportif était de la première médiatique, dont beaucoup de baby-boomers nostalgiques, à commencer par les membres de la
formation mythique, voulant réentendre les chansons qui ont marqué une
génération. Michel Rivard, Marie-Michèle Desrosiers,
Robert
Léger et les autres du groupe sont même montés sur scène à la fin de la
représentation pour interpréter, avec la jeune troupe qui présentait le
spectacle, quelques segments de gros succès de l’époque. Pour monter un tel spectacle, les concepteurs du
projet et le metteur en scène Serge Denoncourt ont dû relever un défi de taille
en crééant des histoires en lien avec une trentaine de chansons du groupe, dans
le contexte du Montréal de 1976.
C’est Tous les palmiers qui a parti le
bal. Puis, la troupe créée pour l’occasion enfile les Ginette, Motel mon repos, 23 décembre et les autres succès de
Beau Dommage, pendant deux heures et demie, dans une variété de décors – 18 en
tout – typiquement urbains. Les Pascale Montreuil, Carl Poliquin, Eric Paulhus,
David Laurin, Sophie Tremblay et Marylène Cousineau ont réussi à relever le
défi, selon les critiques.
Ces six jeunes comédiens et chanteurs sont appuyés
par le vétéran Normand D’Amour, qui campe le rôle d’Yvon Gilbert, un ex-joueur
du Canadien ayant raflé la Coupe Stanley à sept reprises. Gilbert ouvre une
taverne dans le quartier Villeray, le quartier de son enfance; cela est propice
aux discussions de toutes sortes.
Normand D’Amour tenait mordicus à jouer dans cette
comédie et a dû suivre des cours pour interpréter quelques classiques du
groupe-culte. Le comédien reprend un peu la vie de l’ex-joueur du
Canadien Yvon Lambert, qui était d’ailleurs présent à la première, tout comme
Réjean Houle et le président du Canadien de Montréal, Pierre Boivin. Sept danseurs sont sur scène pour les chorégraphies
signées Nico Archambault. Les arrangements musicaux sont de Christian
Péloquin. Quatre musiciens sont également sur scène.