Des espaces
commerciaux sont également prévus au rez-de chaussée. L’entité mise sur pied par les deux partenaires, Développements Immobiliers
Séville inc., travaille présentement à finaliser les derniers détails du
projet. Les partenaires comptent présenter un programme de travaux à
l’arrondissement Ville-Marie au cours du mois de mai, pour obtenir l’autorisation
d’effectuer les travaux de démolition et de préparer le site en vue de la
construction. Le site en question est celui du Théâtre Séville, qui a été construit en
1929. L’édifice est abandonné depuis le milieu des années 1980. Sa façade a
toutefois été préservée.
Le président de Claridge, Stephen Bronfman, mentionne avoir consacré beaucoup de
temps à évaluer différents projets pour l’ilôt Seville, qui appartient à
Claridge. « Toutefois, dès que nous avons rencontré l’équipe de Prével, nous avons su
immédiatement qu’ils seraient les partenaires idéals pour nous et le groupe le
mieux habileté à transformer ce quartier de Montréal. Nous sommes très heureux
de faire partie de ce projet porteur et d’ainsi prendre part à cette première
étape de la revitalisation du Village Shaughnessy ».
Du côté de Prével, on se dit « fiers » de s’associer à un partenaire aussi
prestigieux. Le projet, qui remplacera tout le quadrilatère, comportera des tours
de 11 à 20 étages. « Il n’y avait rien à récupérer du théâtre », précise M.
Jacques Vincent, coprésident de Prével, mais des éléments de rappels de
l’ancien édifice seront conservés. Les promoteurs ont l’intention d’y construire des unités de condos qui
seront vendues à moins de 200 000 $. « Nous ciblons surtout des jeunes couples
et des jeunes célibataires », ajoute M. Vincent. Selon lui, le secteur ouest du centre-ville a une grande offre dans le
marché locatif, mais peu de nouveaux développements pour des copropriétés ont
vu le jour ces dernières années. « Il y a beaucoup de potentiel à cause de ça
».
La construction de l’ensemble « Le Séville »
devrait débuter dès l’automne 2010, pour permettre une première livraison au
printemps 2012.
Source : Louis-Pierre Côté