coupable, lundi après-midi, devant le juge Jean-Pierre Boyer de la Cour
du Québec, à un chef d’accusation de possession d’un dispositif prohibé,
soit un silencieux d’arme à feu retrouvé à l’intérieur de sa résidence
de Dollard-des-Ormeaux, lors d’une perquisition policière le 9 octobre
2009. Ducarme Joseph a également décidé de plaider coupable à un
chef d’accusation d’agression armée. Cette accusation a été déposée à la
suite d’un incident survenu au restaurant branché Buena Notte du
boulevard Saint-Laurent, le 19 septembre dernier.
La procureure de
la Couronne Anne-Marie Otis a fait un court résumé de la preuve et
expliqué qu’au moment des événements, Ducarme Joseph était attablé avec
des amis à l’intérieur du restaurant. Il y aurait eu une altercation
avec un individu. Voyant cela, un portier de l’établissement, qui n’a
toujours pas été identifié, se serait approché de Ducarme Joseph. Ce
dernier n’aurait pas apprécié et aurait vidé une bouteille de champagne
au sol, se serait emparé d’un poteau de métal servant à identifier des
lignes d’attente et se serait lancé à sa poursuite. Une fois dans la
cuisine, le portier se serait fait lancer par Joseph différents
projectiles, notamment des aliments et des assiettes. Il a donc
plaidé coupable, lundi, à une accusation d’agression armée.
La
Couronne et la défense ont suggéré de façon commune une peine d’un an de
prison. Le juge a accepté la suggestion. Il faut toutefois retirer un
mois de détention préventive, qui compte en double. Il lui reste donc 10
mois de prison à purger. Puisque Joseph a plaidé coupable à
l’accusation de possession d’un silencieux, la Couronne a accepté de
retirer le même chef d’accusation qui pesait contre sa conjointe. Tous
les dossiers de Ducarme Joseph avec la justice se trouvent ainsi
réglés.