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Union montrÉal et vision montrÉal aprÈs les Élections

Tout au long de la campagne électorale, les deux partis
traditionnels ont fait des promesses vertes. Maintenant que leurs conseillers
sont confortablement assis dans leurs sièges au Conseil municipal, ils oublient
leurs beaux discours verts », a déclaré Peter McQueen, conseiller de
Notre-Dame-de-Grâce. Reconnaître le site du golf de Meadowbrook comme un
écoterritoire. La 2e opposition croit fermement que le site du golf de
Meadowbrook avec le petit ruisseau Saint-Pierre qui le traverse est un
écoterritoire important à conserver et que la Ville de

Montréal doit prendre
les mesures nécessaires pour en assurer sa protection. Jeudi, les élus de Vision Montréal ont voté contre la motion
pour la préservation de Meadowbrook simplement par méconnaissance des enjeux : « Mmes Ayotte et Harel ont eu deux semaines pour se faire une idée sur
notre motion. Vision Montréal doit faire son travail et se renseigner sur les
enjeux montréalais au lieu de préparer leurs tactiques parlementaires.

Nous
avions promis de déposer une motion sur cette question et nous l’avons fait,
parce que nous, on n’a pas changé de principes le 2 novembre dernier », a
indiqué Josée Duplessis, leader de la 2e opposition à l’Hôtel de ville et
porte-parole sur le développement durable et l’environnement. « Les deux
partis adverses nous avaient avertis qu’ils voteraient contre nos motions.
Vision Montréal ne souhaitait reporter la motion de Meadowbrook que pour faire
valoir la position du promoteur », a-t-elle ajouté.

Le rejet des élus d’Union Montréal est encore plus
incompréhensible : « Il y a des centaines d’autres possibilités de développement
à considérer avant d’attaquer ces précieux milieux naturels », a dénoncé
Peter McQueen.

REMÉDIER À L’EXODE DES EMPLOYÉS MUNICIPAUX VERS LA BANLIEUE 

La motion de Projet Montréal, afin de réduire l’exode des
employés municipaux montréalais vers la banlieue et de les encourager à
utiliser les transports en commun a, elle aussi, été rejetée. « Les
avantages octroyés par la Ville à certains de ses employés dans leur contrat
encouragent la dépendance à l’automobile et l’indifférence à l’endroit du transport
collectif, ce qui joue en défaveur de Montréal au chapitre des choix de
localisation résidentielle des employés de la Ville », a dénoncé Richard
Bergeron, chef de Projet Montréal. « Offrir la CAM gratuitement et éliminer
les allocations serait nettement plus équitable pour tous. Selon nos
estimations, la Ville pourrait économiser près de 10 M$ par
année ».

Le 18 mars dernier, Projet Montréal dévoilait la large
proportion d’employés de la Ville vivant en banlieue (48,66 %). C’est bien
au-delà de Toronto, où seulement 37,11 % des employés municipaux vivent à
l’extérieur de la ville. « Vision Montréal et Union Montréal n’ont aucune
solution à ce problème et ne veulent même pas en discuter. L’exode des
Montréalais en banlieue était une priorité de Projet Montréal en campagne
électorale, et le demeure après le 2 novembre. Ce n’est pas le cas des deux
autres partis », a conclu Richard Bergeron.

Source : CNW