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AurÉlie laflamme : en plein dans le mille

C’est Marianne Verville qui campe Aurélie qu’on découvre au secondaire, après s’être chicanée avec Kat, sa meilleure amie. Fraîche
et naturelle, la jeune comédienne navigue avec aisance dans les
troubles de l’adolescence et offre une prestation plausible et
convaincante. Elle est secondée par Édith Cochrane, qui tient le rôle
de sa mère et on sent une grande complicité entre les deux actrices. Le
reste de la distribution est à l’image des deux comédiennes : solides et
parfaits dans leur rôle. S’il y a une chose qu’on remarque dans Le journal d’Aurélie Laflamme,
c’est la manière dont le scénario a été travaillé par India Desjardins
et Christina Laurence avec beaucoup d’intelligence.

Les dialogues et
les situations ne tombent jamais dans le cul-cul typique des films pour
adolescentes. L’esprit de l’œuvre originale a été respecté, ce qui
confère au film une qualité peu commune. De plus, même les cinéphiles
qui ne sont pas familiers avec l’univers d’Aurélie Laflamme y
trouveront leur compte : tous les personnages sont habilement amenés et
on n’a jamais l’impression d’être perdu. Un mot, au final, pour souligner l’intégration impeccable de différents effets spéciaux (animations ou autres). Alors que Grande Ourse : La clé des possibles avait ouvert la voie l’an dernier, Le journal d’Aurélie Laflamme raffine le processus, ce qui est parfait pour une clientèle habituée aux blockbusters américains.

Dans le créneau ciblé, Le journal d’Aurélie Laflamme est une réussite indéniable qui se regarde avec beaucoup de plaisir et d’émotion.

Notre note : 3,5/5

Source : Canoë