Réunis à l’École polytechnique, les premiers bénéficiaires
de ce programme et les partenaires du département de Yolande James ont souligné
l’importance de ce programme, considéré comme un coup de pouce qui jette un
pont entre les candidats à l’emploi et les éventuels employeurs. Le programme est doté d’une enveloppe de 6 M$ sur trois ans.
La première phase a déjà permis la concrétisation de 9 projets pour un montant
de 900 000 $. La ministre James qualifie l’opération de succès, parce que
700 immigrants ont pu en bénéficier, dont près de 50 % occupent des
emplois ou sont en voie d’en obtenir un.
La deuxième vague cible 10 projets pour un montant de 1 M$
avec le même objectif : aider des clientèles cibles qui présentent des
difficultés à intégrer le marché du travail. Ces clientèles sont constituées
essentiellement de femmes immigrantes, de minorités visibles et de Québécois
d’origine maghrébine, qui affichent un taux de chômage élevé (près de
25 %). Sur cette question, Yolande James a admis que certains préjugés
persistent et qu’il faut les combattre.
La ministre de l’Immigration a souligné par ailleurs qu’avec
la deuxième vague de Défi Montréal, on ne se contentera pas d’aider les
immigrants à trouver un emploi, mais aussi à créer leurs propres entreprises.
Une formation en entreprenariat pour les diplômés en génie sera offerte par
l’École polytechnique et l’École des hautes études commerciales (HEC).
