Parmi les signataires figurent l’ancien
premier ministre du Québec, Lucien Bouchard, et l’homme d’affaires Jacques
Ménard, qui a présidé le Groupe d’action sur la persévérance scolaire. Dans le texte de l’annonce payée par des
représentants du secteur privé, les signataires affirment que malgré un
sous-financement important, l’Université McGill a su mettre en place un
programme de
MBA d’une qualité constante, qui se classe parmi les 100 meilleurs au monde,
grâce à des investissements substantiels du secteur privé et de ses
diplômés.
Ils invitent donc le gouvernement du Québec à
voir d’un œil favorable la situation de McGill. Ils affirment que les droits de
scolarité ajustés permettront à l’université de multiplier par dix le soutien
financier aux étudiants du programme, tout en ciblant les plus nécessiteux.
Il y a deux semaines, la ministre de
l’Éducation, Michelle Courchesne, rappelait que les droits de
scolarité sont fixés par le gouvernement et que si l’Université McGill ne
respectait pas ce principe, Québec couperait les vivres à son programme de MBA.
courrait ainsi le risque de perdre près de 30 000 $ par étudiant.