Le
plus important transporteur aérien du pays a annoncé jeudi que les produits
tirés de la cabine qualifiée de « haut rapport » ont crû de 58 M$, ou
14,9 %, par rapport à l’an dernier, grâce à une progression de 10,6 % du
trafic. Ces
grains ont représenté près de 70 % de l’augmentation de 84 M$ des produits
passagers, qui se sont élevés à près de 2,1 G$. Le
premier trimestre constitue une amélioration par rapport à l’an dernier.
Cependant, il demeure largement en deçà des niveaux atteints avant la
récession.
« Néanmoins,
c’est une indication positive que la demande de vols en classe affaires commence lentement à reprendre », a déclaré le
président et chef de la direction d’Air Canada, Calin Rovinescu, lors d’une
conférence téléphonique avec des analystes. Cette
amélioration démontre que les initiatives prises par la société aérienne,
notamment en matière de surclassement, commencent à rapporter, et que les
clients reconnaissent la valeur de l’offre de la société aérienne en classe affaires, a
indiqué M. Rovinescu.
Les
gains réalisés en classe affaires l’ont été dans les couloirs aériens reliant Toronto,
Ottawa et Montréal, résultat de l’amélioration des conditions économiques. « Non
seulement les voyages d’affaires reprennent au Canada, mais nous positionnons aussi
Toronto comme un excellent endroit pour faire escale avant de prendre un vol
international depuis l’Amérique du Nord, et nous attirons avec succès le trafic
d’affaires
vers et en provenance du Nord-Est des États-Unis », a affirmé le
vice-président général et chef des affaires commerciales d’Air Canada, Benjamin
Smith.
Air
Canada a annoncé jeudi avoir enregistré au premier trimestre de 2010 une perte
nette de 85 M$, qui tient compte d’un gain de change de 100 M$, contre une
perte nette de 400 M$ au premier trimestre de 2009, y compris une perte de
change de 101 M$. Cette
performance correspond à une perte par action de 31 cents, contre 4 $ l’an
dernier. Les
analystes attendaient une perte nette de 81 cents par action pour le trimestre. Les
produits d’exploitation se sont élevés à 2,5 G$, comparativement à un peu moins
de 2,4 G$.
Air
Canada a par ailleurs dit s’attendre à perdre environ 20 M$ de produits
d’exploitation en raison des annulations de vols ayant suivi la fermeture
pendant cinq jours de l’espace aérien européen, en avril, en raison du nuage de
poussière volcanique provoqué par l’éruption d’un volcan en Islande. Au
31 mars, la trésorerie, les équivalents de trésorerie et les placements à
court terme d’Air Canada se chiffraient à 1,6 G$. Le
cours des actions d’Air Canada a terminé la séance de jeudi à 2,04 $ à la
Bourse de Toronto, en baisse de 16 cents, ou un peu plus de sept pour cent,
comparativement à son taux de clôture de la veille.
