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Le doute est-il installÉ?

« Les équipes comme celles-là sont bien loin de se laisser ébranler. Il
ne faut pas compter là-dessus, a dit Scott Gomez, vendredi, en réponse
à cette hypothèse. Tu ne peux pas participer à deux finales et
remporter une coupe Stanley en pensant comme ça. Ils sont bien dirigés,
ils ont des joueurs qui ont connu tous les scénarios. «
Aussi jeune cette équipe soit-elle, elle est la championne en titre »,
a ajouté Gomez, qui en sera à son 126e match éliminatoire en carrière
dans la LNH, samedi, à Pittsburgh. « Notre mission est de leur enlever
le titre, mais ils ne se laisseront pas ébranler. C’est pourquoi ils
sont les champions. »

« Je ne pense pas qu’on les ait surpris en
obtenant deux victoires en quatre matchs contre eux, a affirmé Mathieu
Darche. Je pense qu’ils s’attendaient à des gros matchs de notre part.
Ils sont passés par là l’an passé, ils ont disputé sept matchs en
finale, ils ont également disputé des séries serrées dans les rondes
précédentes, alors je ne pense pas que la situation actuelle va les
inciter à trop changer leur façon de faire. »




Inquiétudes à Pittsburgh


Peut-être n’y a-t-il aucun doute dans la tête des joueurs des Penguins.
Mais il y en a certes un chez les journalistes de Pittsburgh. Ceux-ci
ont encore multiplié les questions au sujet du manque de production de
Sidney Crosby et Evgeni Malkin, après l’entraînement optionnel de
vendredi midi au Mellon Arena. Le sujet de la défensive étonnamment étanche du Tricolore semble
également préoccuper les médias de cette ville de la Pennsylvanie. «
Ils sont très différents des Sénateurs, a indiqué Jordan Staal,
vendredi. Ils vous laissent presque jouer dans leur zone, mais la marge
de manoeuvre est très mince. Ils bloquent des tirs et ils ont beaucoup
de joueurs devant le filet, ce qui fait qu’il est difficile de
récupérer les retours. Ce ne sera pas facile de marquer des buts, mais
il faut trouver une manière. »

« Jusqu’ici dans la série, nous
avons été en mesure de contrôler la rondelle dans leur zone pendant de
bonnes séquences et d’obtenir des tirs au but, mais nous pouvons nous
améliorer dans certains aspects du jeu. Et nous devrons le faire, a
affirmé l’entraîneur des Penguins, Dan Bylsma. Nous en avons parlé dans
le vestiaire (vendredi), dans le cadre de notre préparation en vue du
cinquième match. Il n’est pas question de se contenter de ce que nous
avons fait jusqu’à maintenant. « Nous avons identifié ce que
nous avons fait de bien et ce que nous devons faire de mieux. Le statu
quo est hors de question, parce que ce statu quo nous a amenés à
égalité avec une équipe qui joue bien défensivement, qui a un bon
gardien et qui a assez de talent et un jeu de puissance assez efficace
pour remporter des matchs. Nous devons mieux exécuter notre système et
ce sera notre objectif en vue du cinquième match et des autres
rencontres. »

Imiter Bill Guerin

« Les joueurs
doivent mieux faire pour se frayer un chemin à l’intérieur (de
l’enclave) et saisir les retours», a ajouté Bylsma, qui a reconnu que
l’absence de Bill Guerin a coûté cher aux siens à ce titre. «
Sur chacune des séquences qui ont mené à nos buts dans le premier match
de la série, (Guerin) se trouvait à un pied ou deux de (Jaroslav)
Halak. C’est là quelque chose que nous devons faire plus souvent. C’est
là un aspect du jeu que nous apporte Billy, surtout en avantage
numérique – sa présence devant le filet. Il attire du monde et ajoute à
la circulation devant le filet, ce qui provoque des deuxièmes occasions
de marquer. En l’absence de Billy, d’autres joueurs doivent faire la
même chose. »

Au sujet de Guerin, qui a raté les deux rencontres
de la série disputées au Centre Bell, son cas continuera d’être
réévalué quotidiennement, a répété l’entraîneur des Penguins. Peu
importe quel visage présenteront les Penguins, samedi, rien ne changera
dans l’approche du Canadien. Les joueurs montréalais savent que d’une
manière ou d’une autre, ils auront du pain sur la planche. « On
joue contre une équipe d’élite, les champions de la coupe Stanley. Une
équipe qui a beaucoup de ressources, beaucoup de talent. Donc c’est un
défi, a souligné Martin. Mais ce que j’ai aimé jusqu’à maintenant,
c’est la résilience de mes joueurs. La façon qu’ils s’engagent, qu’ils
s’ajustent. « La troisième période (jeudi) a probablement été
notre meilleure de la série, a poursuivi Martin. Mais le plus
important, c’est ce qui s’en vient, c’est notre préparation pour le
match de (samedi) soir. »

Source: RDS