Au menu, cette année, Découvrir aujourd’hui ce que sera
demain, alors qu’on discutera de l’avenir du Québec, des possibles catastrophes
naturelles à survenir au vieillissement de la population. De grands noms sont attendus lors de ce congrès, dont deux
ex-ministres de l’Environnement, soit Stéphane Dion (Canada) et Corinne Lepage
(France). L’ancien député péquiste Camil Bouchard sera aussi de la partie, alors
qu’il animera une séance portant sur l’innovation sociale.
Au total, plus de 4000 communications, réparties dans
quelque 200 colloques, permettront d’analyser tous les enjeux scientifiques de
la société québécoise. Les sujets abordés vont dans tous les sens, alors que
l’on présentera autant un atelier sur la gestion des rejets produits par les
opérations minières qu’une réflexion sur l’aide médicale et l’euthanasie.
« Ce rendez-vous annuel donne l’occasion à nos professeurs de
présenter le fruit de leurs recherches à un auditoire avide de connaissances de
pointe et d’innovation. Cette vitrine permet non seulement de promouvoir et de
valoriser notre expertise dans tous les domaines de la gestion, mais assure un
soutien fondamental à la relève scientifique. C’est sur cette même relève que
la société québécoise compte pour paver la voie de son avenir », affirme Michel
Patry, directeur de HEC Montréal.
DE MARIE-VICTORIN AUX HEC
Cette 77e édition marque également un retour aux sources
pour ce congrès qui a vu passer au fil du temps les plus grands scientifiques
québécois, tels Léo Pariseau, Jacques Rousseau et Marie-Victorin. Ce dernier disait fonder de grands espoirs sur l’Acfas, en
1933, alors qu’il était professeur de botanique à la Faculté des sciences de
l’UdeM. « Le Congrès de l’Acfas va donc nous permettre de dresser l’inventaire
de nos modestes ressources scientifiques, de marquer le progrès accompli, de
faire le point », écrivait-il à ce sujet à l’époque.
« De ces modestes débuts décrits par Marie-Victorin, le
Congrès de l’Acfas est devenu le plus important rassemblement
multidisciplinaire du savoir et de la recherche de la francophonie, puisqu’il
accueille aujourd’hui des milliers de chercheurs provenant d’une trentaine de
pays et de tous les secteurs de la recherche », commente Laurent J. Lewis,
président du comité organisateur du congrès. Le coup d’envoi de ce congrès sera donné lundi, lors d’une
cérémonie qui se déroulera en présence du président d’honneur, Jacques Ménard,
et du ministre du Développement économique, Clément Gignac.
Source : Agence QMI