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L’oms reconnaÎt sa responsabilitÉ mais pas le ministre bolduc

Organisée par son
gouvernement  à coup de millions de $ de
doses de vaccin, pour lutter contre une pandémie qui a fait plus de peur que de
mal. Des doses dont beaucoup n’ont pas été utilisées! Dans
une entrevue exclusive accordée au journal La Métropole, le ministre
revient sur la H1N1
et aussi sur l’actualité de son ministère. La Métropole : Monsieur le
Ministre Yves Bolduc, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) vient de
reconnaître sa responsabilité dans la panique suscitée par sa communication sur
la pandémie. N’avez-vous pas surréagit?

Yves
Bolduc :
Il est vrai que l’on
s’est plus préparé que pas assez! Mais je ne regrette rien. Vous savez, je n’ai
pas attendu l’avis de l’OMS pour prendre les mesures nécessaires pour lutter
contre un virus qui s’annonçait très virulent. Si c’était à refaire, nous
procéderions exactement de la même façon. En tant que gouvernement il nous
fallait agir. Ça a sauvé des vies. Que nous aurait-t-on dit si nous n’avions
rien fait? Si nous ne nous étions pas bien préparé alors que le virus était
mortel? Je vous rappelle que nous avons eu des morts au Québec. 

À l’époque nous
ne savions pas exactement la tournure qu’allait prendre cette pandémie
annoncée. Finalement, la pandémie s’est avérée moins virulente que prévue. Mais
nous étions prêts et le système pour y faire face s’est avéré efficace.

LM : Si l’OMS n’avait pas créé un
mouvement de panique auprès des gouvernements, auriez-vous commandé des doses
massives de vaccin finalement inutiles? Ne vous êtes-vous pas laissé entraîné, y
compris dans une campagne de publicité disproportionnée?

YB : D’abord, ce n’est
pas le gouvernement du Québec qui a commandé les doses, mais le gouvernement
fédéral. Les gouvernements provinciaux étaient responsables de leur répartition
et du système mis en place pour faire face efficacement à la pandémie. On a
suivi la commande. Il faut se souvenir qu’à l’époque, personne ne savait
comment le nouveau vaccin allait réagir face au virus.  Il a été développé en même temps que la
pandémie. Nous ne savions pas combien de doses allaient être nécessaires pour
obtenir un effet. Il était question,  à
l’époque, d’inoculer une double dose pour obtenir l’efficacité du vaccin. Voilà
ce qui justifie l’importance des commandes. Finalement, une seule dose a été
suffisante pour obtenir un effet sécuritaire. Pour la publicité, nous avons
fait le nécessaire pour faire face au risque encouru à l’époque.

LM : Comment faire pour se faire
rembourser les doses inutiles et annuler les commandes excessives?

YB : Le gouvernement
fédéral mène actuellement des négociations pour annuler les commandes en cours.
Les doses  inutilisées seront vendues ou
données.

FRANCHISE DE 25 $

LM :
L’opinion publique, mais également les médecins, s’opposent à la franchise
imposant une contribution  de 25 $ pour
chaque patient lors de la consultation chez un médecin. Ces 25 $ ne sont-ils
pas une atteinte au principe d’accessibilité universelle des soins de santé?

YB : Je tiens à dire qu’il s’agit d’une simple
proposition intégrée dans le projet de budget. Rien n’est encore inscrit dans
le marbre. Je suis ouvert au dialogue. C’est d’ailleurs la mission du comité
qui est en train de se mettre en place.

LM : Monsieur le Ministre, vous vous
êtes distingué lorsque vous dirigiez l’hôpital d’Alma, par l’introduction de
mesures de rationalisation dans l’offre des soins de santé. Certains ont même
pu dire que vous souhaitiez utiliser la méthode Toyota, qui sert de modèle à
l’industrie de la fabrication. La santé est-elle compatible avec un modèle
industriel?

YB : Cette méthode  a obtenu des résultats pour réduire les
listes d’attente. Les médecins de l’association médicale québécoise en ont
reparlé en bien lors de leur réunion de Boucherville la semaine dernière. Mais
il est vrai que ce n’est pas la panacée.

LM : Les médecins et les infirmières
protestent actuellement à propos de leur temps supplémentaire. Les médecins
assurent régulièrement des gardes de 24 h à l’hôpital et les infirmières
urgentistes souvent de 16 h. N’est-ce pas la preuve d’une mauvaise organisation  du travail, qui pourrait entraîner une baisse
de la vigilance des personnels? 

YB : Cette situation
est la conséquence d’une pénurie de main-d’œuvre. Il est évident qu’une telle
durée de temps de présence  ne doit
exister  que le moins possible. C’est l’objectif
de la réorganisation des services d’urgence auxquels nous procédons
actuellement. Mais les urgences vont mieux au Québec : sur 100 urgences,
73  vont bien et n’ont pas de problèmes
de personnel. Par ailleurs, nous nous attachons à augmenter les places
d’hébergement, ce qui va améliorer les délais et l’accessibilité.

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