Vendredi dernier, à la suite des doléances de
leurs employés, pour beaucoup sans salaire depuis un mois, la compagnie a
distribué des chèques de paie. Une dizaine d’employés se sont présentés hier
midi à la succursale de la Caisse populaire Desjardins du Complexe Desjardins, avec
qui BCIA a un compte d’affaire. Si certains ont pu encaisser leur chèque,
d’autres n’ont pas pu et ce, contrairement aux dires du relationniste de BCIA,
Alexandre Dumas, qui affirmait que les employés rétribués vendredi on pu
prendre possession de leur argent.
La situation décidément s’envenime,
véritable cafouillage administratif. D’autant plus surprenant que malgré son
incapacité à honorer ses responsabilités d’employeur, BCIA continue
d’embaucher. C’est ainsi que mercredi dernier on a recruté un agent qui devait
prendre son service de nuit à l’École de technologie supérieure. Quand il a
pris connaissance des difficultés financières de l’agence de sécurité, il ne
s’est pas présenté au travail.
Et personne chez BCIA ne s’est informé auprès de
lui au sujet de son absence. Et parlant d’absence, le président de BCIA Luigi
Corretti s’est fondu dans la nature, sans donner de nouvelles au moment même
que BCIA fait la manchette concernant des allégations de trafic d’influence
auprès du ministre de la Sécurité publique, Jacques Dupuis et du ministre
éjecté de la famille, Tony Tomassi.