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Kirsten dunst et jim sturgess en ville

Les deux vedettes sont à Montréal
pour le tournage de Upside Down, une
superproduction franco-canadienne dotée d’un budget de près de 50 M$. Le tournage a débuté le 7 avril et se poursuivra
jusqu’au milieu de la semaine prochaine. « Montréal est une ville fantastique et j’y suis
depuis assez longtemps pour avoir trouvé des adresses qui ne sont pas listées
dans les guides touristiques », mentionne Jim Sturgess, dont c’est la première visite
ici. Le jeune comédien, aussi chanteur
pop, s’est fait plusieurs amis en ville, qui lui ont fait connaître leurs
endroits préférés, «des petits restos portugais un peu crades où jamais un étranger
n’entrerait».

ENTHOUSIAME ET MÉTÉO

Si Kirsten Dunst semblait hier un peu moins
enthousiaste à l’idée de se retrouver à Montréal pour tourner un film, c’est
qu’elle en a l’habitude : elle en est à son quatrième tournage ici. Hier, elle
semblait une vraie Montréalaise, se plaignait de la température, grippée et
congestionnée… Upside Down est une histoire d’amour qui
se déroule dans un cadre de science-fiction. Deux planètes sont si rapprochées
qu’elles se touchent presque. Le monde d’en haut est riche, prospère et
exploite le monde d’en bas, qui est décrépit, glauque et miséreux. Les gens du haut et ceux du bas ne se rejoignent
qu’en quelques endroits : sur la cime de montagnes qui se touchent presque ou
au milieu d’un immeuble qui relie les deux mondes. Lui vient d’en bas, elle
vient d’en haut; ils s’aiment.

PUISSANT SYMBOLE

C’est une métaphore puissante pour Montréal qui
est, dans ce film, un lieu de rencontre de plusieurs univers culturels. Cette
coproduction France-Canada est tournée en anglais, dans des studios qui
travaillent en français. Le réalisateur, Juan Diego Solanas, « un Argentin
de culture française », a dû suivre des cours d’anglais pour pouvoir diriger ses
acteurs – un Britannique et une Américaine d’origine germano-suédoise. Solanas se réjouit d’avoir trouvé à Montréal « la
culture nord-américaine du travail cinématographique », alors que Kirsten Dunst
a plutôt l’impression de travailler dans un film à l’européenne, « à des années lumière
de la culture des majors américaines ».

À l’origine, le film devait être tour né en
Australie. « Mais Montréal est parfaite », déclare Jonathan Vanger, de Trans Film, le
producteur canadien. Entre la Place Ville-Marie et les usines désaffectées de
la Pointe St-Charles, « on trouve les images de nos deux mondes presque côte à côte. Et les crédits d’impôt pour la post-production
numérique sont les plus généreux du monde ».

Source : Canoë