L’an dernier, il en a coûté presque 50 M$ à la STM pour remettre au point ses 759 voitures de métro. Depuis
2005, le fait d’inspecter, d’entretenir et de réparer ces voitures de métro a
engendré des dépenses plus élevées de près du tiers. L’an dernier toujours, les autobus ont
nécessité des coûts d’entretien deux fois plus élevés que les voitures de
métro, du jamais vu à la STM. Ainsi, le budget de réparation alloué aux 1700
bus a franchi la barre des 100 M$. Depuis 2004, cela
représente un accroissement des coûts de plus de 34 %.
PLUS CHER D’ENTRETIEN EN RAISON D’UN SERVICE ACCRU…
Pour expliquer l’importance de ces hausses,
la STM explique qu’elle procède désormais à des réparations majeures plus
fréquemment, afin d’éviter les pénuries de véhicules en service. Pareilles
pénuries étaient fréquentes il y a quelques années, de dire le directeur
général de l’exploitation des réseaux de la STM, Carl Desrosiers. Ce dernier
cite en exemple le fait qu’il manquait, certains matins, jusqu’à 200 autobus sur
le territoire montréalais en période de pointe. Ce genre de problèmes ne se
produit plus, assure Carl Desrosiers.
Autre explication pour justifier les coûts
d’entretien plus élevés : le fait que le métro roule davantage. L’ajout d’un
tronçon à Laval, et une fréquence accrue du passage des trains font en sorte
que le métro de Montréal a parcouru pas moins de 76 millions de kilomètres en
2009. À titre de comparaison, les voitures de la STM avaient accumulé près de
59 millions de kilomètres en 2004.
Radio-Canada