Seuls trois
acheteurs se sont manifestés. Ils ont tous rencontrés Michael Fortier, le
négociateur mandaté par le comité de survie. L’identité des possibles
repreneurs n’a pas été divulguée pour ne pas que le processus de vente achoppe.
Trois prétendants c’est trop peu, dira-t-on, mais c’est tout à l’honneur du
comité de survie de les avoir dénichés, Shell n’en ayant trouvé aucun! Tout ce
que l’on sait c’est que ce sont des entreprises sérieuses aux assises
financières solides et qui ont de l’expérience dans le raffinage.
Une date
butoir pour l’offre d’achat a été fixée au 1er juin. On souhaite
idéalement une entente avant cette date, ne serait-ce que pour stopper Shell
dans son entreprise de démantèlement. 800 emplois sont en jeu, en plus de 3000
indirects.
