spécialiste en fiscalité internationale chez KMPG, n’a retenu que 41 villes
mondiales de plus de deux millions d’habitants pour son classement. « Parce
qu’elles sont seules susceptibles d’attirer les entreprises qui recherchent des
infrastructures et un bassin d’emploi suffisant ». Un classement flatteur pour
la métropole québécoise, qui ne doit rien au hasard.
INCITATION ET ALLÈGEMENTS
La Recherche &
Développement est fortement encouragée par toutes sortes de mesures
incitatives, notamment des crédits d’impôts accordés auxquels s’ajoutent
différentes incitations fiscales. « Le fait que notre
métropole devance bien d’autres villes étrangères sur le plan de la R& D
témoigne à quel point le Québec tient à encourager l’essor de ce secteur »,
souligne Carl Deslongschamps, responsable de la fiscalité au bureau de KPMG à
Montréal.
Le fardeau fiscal global
est un critère majeur pour une entreprise dans son choix d’installation. Le
calcul du fardeau fiscal a été établi en cumulant toutes les obligations
fiscales d’une entreprise qui s’installe, puis lorsqu’elle fonctionne. Montréal continue à
progresser en termes de fardeau fiscal global. Entre 2008 et 2009, elle est
passée de la sixième à la seconde place, non seulement parce que les impôts
corporatifs fédéraux ont baissé, mais aussi par suite de la politique dynamique des
trois paliers de gouvernement en R & D.
Source : Argent
