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L’attaque en panne, le canadien s’incline

Si le Tricolore a su rebondir après une
contre-performance lors des deux premières séries, l’emportant 2-1 contre
Washington et 3-1 face aux Penguins, il n’a pu relever le défi cette fois. Les Flyers ont inscrit cinq de leurs six buts dimanche
soir sur des tirs voilés ou des retours de lancer. Leur deuxième, mardi soir,
celui de Simon Gagné (encore lui), a aussi été inscrit alors que Jaroslav Halak
avait effectué l’arrêt initial. Du côté du Canadien, on n’a pas corrigé cette
lacune. Certains diront que les hommes de Jacques Martin ont mieux attaqué dans
cette rencontre. Vrai. Et faux.

Soit les lancers venaient de loin, soit
personne n’était là pour saisir des retours. On n’occupe pas le devant du
filet. Le gardien des Flyers voit les rondelles grosses comme un ballon de
plage. Le tout contribue à bien faire paraître Michael Leighton. Il a stoppé 58
tirs lors de ces deux premiers affrontements sans accorder de but.

SCOTT GOMEZ ENCORE PÉNALISÉ

Tôt dans la partie, ça sentait déjà le roussi pour les
Glorieux. Comme au cours du premier match, Scott Gomez a écopé d’une pénalité
et Daniel Brière en a profité. 1-0 Philadelphie. Ce qui a fait dire à un
amateur sur un blogue sportif : « Scott Gomez est mon joueur favori chez
les Flyers! »

Et toujours sur ce blogue, à 19 h 23, nous étions donc
tôt dans la soirée, un fan se demandait ce qu’on attendait pour remplacer
Jaroslav Halak par Carey Price. Ouf, on oublie vite que Martin, Gainey et
compagnie auraient été lessivés en quatre dès la première ronde, n’eût été du
gardien slovaque. Mais bon…

En période médiane, Simon Gagné a porté l’avance des
siens à 2-0, puis Ville Leino a cloué le cercueil des Glorieux en troisième.

Simon Gagné a grandi dans la région de Québec, il a
vécu l’intense rivalité Canadiens-Nordiques à l’époque et a appris à détester
le Canadien. Pour lui, affronter Montréal, c’est réaliser un rêve. Et comment!
Gagné a marqué dans chacun des deux matches. Mieux, il a six buts en six
parties depuis son retour au jeu. Et six victoires, aucune défaite.

Daniel Brière a de quoi jubiler aussi. Son but, celui
de la victoire en bout de ligne, était son neuvième en onze matches.

Le Canadien ferait mieux de se réveiller en attaque.
Scott Gomez doit effectuer un examen de conscience. Tomas Plekanec également.
Plekanec est Moins 3 et son dernier but remonte au 19 avril (pas besoin d’être
un as du calcul mental pour savoir que ça fait un mois!), mis à part celui
réussi le 26 avril dans un filet désert.

Sergei Kostitsyn, inséré dans la formation à la place
de Benoit Pouliot, n’a pas réussi à faire sentir sa présence. Combien de
chances obtiendra-t-il celui-là?

Accordons à César ce qui appartient à César en
soulignant le brio des Flyers, mais on peut tout de même se demander si les
joueurs du Canadien ont l’impression d’avoir remporté leur Coupe Stanley après
avoir éliminé Washington et Pittsburgh. Parce qu’ils sont loin d’avoir mieux
paru mardi soir.

La série se transporte à Montréal, jeudi.


EN BREF…

L’attaque du Canadien, anémique, n’a pas produit lors des 130 dernières
minutes de jeu.
 
Michael Leighton a fait face à 30 tirs tandis que les Flyers en ont décoché 23
vers Jaroslav Halak Ce dernier a parfois paru hésitant et il a été
vraiment faible sur le troisième but des gagnants. Mais il n’est pas
responsable du revers.
 
Pour les Flyers, c’est un sixième gain de suite. Au cours de leur histoire, ils
présentent une fiche de 16 victoires et aucune défaite en éliminatoires
lorsqu’ils mènent une série 2-0.