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Il a agi dans un souci de transparence

Louis Roquet a déclaré « qu’il y avait dans le rapport [du
vérificateur général] des affirmations qu’on n’était pas en mesure de
vérifier », bref que le vérificateur général n’avait pas vérifié certaines
informations. C’est pourquoi il a transmis à Telus la partie du rapport qui la
concernait, parce que, a-t-il dit, « le tiers a le droit de rectifier les
faits ». Louis Roquet a expliqué que le rapport « partiel » qu’il a
remis à Telus contenait notamment un dossier de tarification confidentiel de la
compagnie, dossier qui a ensuite été retiré du rapport final remis au conseil
municipal.

Le directeur général de la ville a, d’autre part, admis à TVA
Nouvelles qu’il savait que le vérificateur général allait demander à la police
de faire enquête sur le contrat avec TELUS lorsqu’il a transmis le rapport du
vérificateur à la compagnie. Louis Roquet ne regrette pas son geste. Il déclare même
que si c’était à refaire, il agirait de la même manière. Plus tôt dans la journée, Louis Roquet avait donné une
conférence de presse pour s’expliquer.

Le directeur général de la Ville de Montréal s’est défendu
d’avoir « laissé couler » des informations à Telus, et il dit avoir agi dans les
règles de l’art. « Je suis là pour protéger la ville de Montréal et les
intérêts des contribuables », a-t-il déclaré. « Nous allons devoir travailler
avec Telus durant 10 ans […]; c’était essentiel pour moi que ce soit
transparent ». Louis Roquet a aussi défendu le contrat attribué à Telus
pour moderniser le système téléphonique de la Ville.

Il a rappelé que la Ville de Montréal a fait affaire avec un
fournisseur unique, Bell, pendant 100 ans. « Dans un contexte de monopole, pas
besoin de se battre pour les tarifs, a-t-il expliqué. La ville va économiser avec ce service », a-t-il conclu.

Source : Argent