fbpx
Devenir membre

« le maire tremblay doit agir »

En
transférant des sections du document confidentiel à un fournisseur de la Ville
maintenant sous enquête, Louis Roquet a commis une faute grave et lourde de
conséquence et il doit s’expliquer devant les membres du Conseil », a
déclaré la chef de l’Opposition officielle, Louise Harel. « La
désinvolture dont fait preuve Louis Roquet en prenant à la légère le rapport
du vérificateur général, qui soulève pourtant des irrégularités fort
inquiétantes, n’est rien pour rassurer les Montréalais sur la gestion de leur
ville », a-t-elle poursuivi.

« Notre
confiance et celle des Montréalais est ébranlée et le maire Tremblay doit agir
immédiatement pour rétablir cette confiance. C’est pourquoi j’ai sollicité une
rencontre avec lui dès que possible, afin de discuter de la crédibilité
entachée du directeur général et des moyens d’y remédier », a ajouté Louise
Harel.

DES CONSTATS TROUBLANTS

Le
rapport annuel du vérificateur général fait état de constats troublants. En
effet, comment expliquer qu’un contrat aussi stratégique pour la sécurité
publique que celui de la surveillance du quartier général du Service de police
de la Ville de Montréal n’ait fait l’objet d’aucun examen approfondi des
membres du conseil de ville? Le dossier de BCIA soulève encore de nombreuses
questions et l’administration Tremblay doit rendre des comptes aux élus de
l’Opposition.

Quant
au chapitre sur le contrat de services de télécommunications octroyé à TELUS,
nous apprenons que ce dossier a été transféré à la police, s’ajoutant ainsi aux
autres enquêtes de police qui touchent déjà l’administration Tremblay. Le
vérificateur général révèle d’importantes failles, notamment dans la planification,
dans la détermination des besoins de la Ville, ainsi que dans l’information
communiquée aux élus lors de l’étude du contrat.

« La
façade de renouveau et de transparence a volé en mille miettes. Je demande au
maire de Montréal d’assumer son leadership et de prendre les actions qui
s’imposent pour ramener la confiance des citoyennes et des citoyens envers
l’administration municipale », a conclu Louise Harel.