Cette année, le rappel de la lutte des patriotes est célébré avec en toile de fond les 30 ans de l’échec du premier référendum sur la souveraineté de 1980, porté par René Lévesque, et les 15 ans de celui de 1995, déclenché par M. Parizeau. À la tête d’un gouvernement majoritaire, M. Parizeau avait lancé le référendum, gagné par le camp du non par seulement quelques dizaines de milliers de votes.
Mme Lapointe s’est vue remettre lundi le Prix Marie-Victoire-Félix-Dumouchel, soulignant l’engagement d’une femme à la vie publique québécoise. Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a reçu le prix Louis-Joseph Papineau, remis à un parlementaire ou ancien parlementaire ayant participé à l’avancement de la cause souverainiste. Gilles Duceppe s’était dit particulièrement fier d’être ainsi associé, d’une certaine manière, à la figure de proue du parti patriote qui a lutté pour des réformes constitutionnelles à l’époque du Bas-Canada.
Outre M. Duceppe et Mme Lapointe, le géographe et officier de carrière de l’armée canadienne René-Marcel Sauvé s’est vu décerner le Prix Chevalier-de-Lorimier dans le cadre de la Journée nationale des Patriotes. Parmi les dignitaires présents à cet événement organisé par le Rassemblement pour un pays souverain figuraient la chef du Parti québécois, Pauline Marois, la chef de l’Opposition à la Ville de Montréal, Louise Harel, et plusieurs membres de la députation péquiste et bloquiste. Plus de 350 convives étaient présents, selon les organisateurs.