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Prince of persia sur grand Écran

Quinze ans après avoir été recueilli par le roi de Perse Sharaman (Ronald Pickup), le petit gamin des rues Dastan (le musclé Jake Gyllenhaal) est devenu un valeureux guerrier, empli de noblesse et de sagesse. Pourtant, en campagne avec l’armée perse, il fait taire sa conscience et accepte d’attaquer, sur l’insistance de ses frères Tus (Richard Coyle) et Garsiv (Toby Kebbell) et de son oncle Nizam (le convaincant Ben Kingsley), la ville sainte et pacifique d’Alamut. Des espions ont désigné la cité comme recelant des armes destinées aux ennemis de la Perse.

Un prétexte fallacieux utilisé par un traître perse qui cherche en fait à mettre la main sur l’inestimable trésor qu’abrite Alamut: les Sables du temps, un matériau divin capable d’inverser le cours du temps et qui permet à celui qui s’en empare de régner en maître absolu sur le monde. Cette entorse à sa conscience signe le début des malheurs de Dastan. Lors de l’assaut, il entre par hasard en possession d’une antique dague au manche de verre qui permet d’accéder aux Sables du temps. Désireux de s’en emparer, le traître fait assassiner le roi Sharaman et s’arrange pour que le prince perse soit accusé du crime. Ce dernier est contraint de prendre la fuite.

Dastan cherchera à tout prix à se laver des accusations qui pèsent sur lui, tout en tentant d’identifier l’assassin de son père et de l’empêcher de devenir le maître du monde. Il est accompagné dans son aventure par la superbe princesse déchue d’Alamut, Tamina (Gemma Arterton), prête à tout pour protéger la dague et les Sables du temps, dont sa famille est la gardienne depuis la nuit des temps. Comme chien et chat, ils vont devoir apprendre à faire équipe pour survivre dans un désert dangereux où ils devront affronter de nombreux ennemis. Cette aventure fantastique et terrifiante poussera Dastan à déployer toute sa bravoure et son habilité au combat et lui permettra de découvrir sa véritable grandeur et noblesse d’âme.

Après les très populaires « Pirates des Caraïbes » et « Harry Potter et la coupe de feu », le réalisateur britannique Mike Newell réussit une nouvelle fois à transporter le spectateur à travers le temps et le fantastique, dans une aventure qui transcende les lois de la physique, sans temps morts superflus.

Ce film à grand spectacle n’échappe malheureusement pas aux clichés. La conclusion, facile, convenue, voire décevante, sombre rapidement dans le sentimentalisme après un raccourci qui fait retomber comme un soufflé la tension construite tout au long du long-métrage. Une fin hollywoodienne, logique en somme, pour un film qui n’est rien de plus qu’un bon divertissement.

Source : Martine Pauwels